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Un square de Paris porte le nom d’une héroїne originaire de Moldavie

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Olga BANCIC

Ce 4 octobre 2013, la mairie de Paris a inauguré le square Olga Bancic (34, rue Godefroy Cavaignac Paris 11-ième) - une « héroїne de la résistance française » née à Chisinau, dans la capitale moldave.

Plus de 70 personnes ont pris part à cette action, y compris le député français, Patrick Bloche, le maire-adjoint de Paris, Catherine Vieu-Charier et l’ambassadeur de la Moldavie en France, Oleg Serebrian. «  C’est le premier endroit de Paris qui porte le nom d’une personnalité originaire de Moldavie », a accentué l’ambassadeur moldave.

Olga Bancic est née à Chisinau en 1912. Sixième enfant d’une famille modeste, elle commence très jeune à travailler comme matelassière et s’engage activement dans des luttes ouvrières. A l’âge de seulement 12 ans, elle est arrêtée et battue pour avoir participé à une grève à la fabrique où elle travaillait.

Elle épouse à 17 ans un communiste roumain, Alexandre Jar, devenu plus tard membre actif de la résistance française. Le couple s’installe à Bucarest, où tous les deux participent à l’organisation des jeunes communistes.

En 1938, Olga part pour la France où elle aide les communistes français à transporter des armes destinées aux brigades républicaines espagnoles qui luttaient contre les fascistes.

En 1944, Olga Bancic a été arrêtée et condamnée à mort par décapitation. L’exécution a eu lieu dans la ville allemande de Stuttgart, le jour même de son 32-ième anniversaire …

En 1995, la ville de Paris lui a rendu hommage - une plaque à sa mémoire a été installée sur un des murs du Carré des fusillés, au cimetière d’Ivry-sur-Seine.

En octobre 1999, sa mémoire est honorée par le Conseil Supérieur de la Mémoire auprès du Président de la République, avec celle de quatre autres résistants emblématiques, Jean Moulin, Félix Éboué, Pierre Brossolette et Jacques Trolley de Prévaux. Olga Bancic est devenue le symbole des femmes étrangères engagées dans la Résistance française.

Le 15 novembre 2013

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