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Notes économie

Au cours des trois premiers mois de l’année (janvier-mars 2005), la Moldavie a connu un taux de croissance de 8,2% d’après le Bureau National des Statistiques de Moldavie.

La Moldavie occupe la 11e place pour les exportations de vin dans le monde, représentant 1,2% de la part mondiale.

La BERD a émis une nouvelle stratégie économique pour la Moldavie. Le document, publié le 10 août 2005, fait le point après les élections de mars, qui ont consacré l’aspiration pro-européenne de la Moldavie, puisque ce point fait désormais consensus parmi les partis politiques. La période est aussi marquée par le plan ukrainien pour la résolution du conflit en Transnistrie, mais les difficultés actuelles du gouvernement issu de la Révolution Orange réduisent encore un peu plus le fragile espoir de voir le conflit se résoudre rapidemment.

Le « syndrome hollandais » désigne la situation dans laquelle un afflux considérable de ressources extérieures (le pétrole, les transferts de fonds ou l’aide étrangère) mène à une hausse du taux de change, qui s’avère préjudiciable pour les exportations. La Moldavie présente actuellement un certain nombre de symptômes liés à ce problème, notamment un taux de change assez élévé (il s’est apprécié en 2004, mais il est plus fluctuant récemment).

Le climat d’investissement : une variable pertinente ? Le climat d’investissement est défini par les conditions dans lesquelles les capitaux sont insérés dans l’économie. De ce point de vue, un bon climat d’investissement doit permettre l’attraction de capitaux étrangers, ainsi que le (...)

La Moldavie a depuis plusieurs années la réputation d’être le pays le plus pauvre d’Europe. Les experts de la Banque Mondiale viennent d’en donner une nouvelle illustration dans un rapport intitulé « Growth, Poverty, and Inequality in Eastern Europe and the Former Soviet Union ». Le déclin (...)

Au début du mois d’octobre 2005, le nombre d’utilisateurs de portables était estimé à un million, soit 29,6% de la population, d’après les statistiques de l’agence nationale de régulation des télécommunications et de l’informatique de Moldavie.

La massivité des transferts de fonds étrangers vers la Moldavie lui vaut parfois le surnom de « pays Western Union ». Cette situation illustre une caractéristique notable de l’économie moldave.

La Moldavie est extrêmement vulnérable aux pressions énergétiques, au vu de ses faibles capacités en la matière. En effet, ne possédant pas de sources propres d’énergie, que ce soit en gaz ou en pétrole, et la principale centrale énergétique se trouvant en Transnistrie (Cuciurgan), la Moldavie ne dispose d’aucune marge. En cas de tensions avec Moscou, la sécurité énergétique et la survie économique du pays sont donc en danger. Ceci est valable en cas de chantage (menace de blocus) ou en cas d’augmentation rapide des prix, puisque les prix européens sont plus élevés que ceux de la CEI.

La Russie prend acte du fait que les prix bas pratiqués pendant plusieurs années n’ont pas donné de résultats économiques ou politiques tangibles, et donc qu’il faut donc passer aux prix mondiaux. Moscou entend aussi diversifier les pays de transit afin de ne pas faire l’objet de « chantage » ce qui permettra à la Russie de disposer d’un levier d’influence fort pour ces pays. Cette nouvelle donne ne manque pas d’avoir des implications pour la Moldavie.

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