Publicité Invitation en Moldavie

Chisinau sur la route du Paris-Calcutta

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Article de Cristina Burlacu et Marion Roussey

Le 2 octobre 2011, le Café de Paris de Chisinau a été le théâtre d’un événement spécial. Les propriétaires ont accueilli Philippe et Baudouin Delaporte, un père et son fils amoureux de voitures et de voyages. Le 24 septembre 2011, ils ont démarré une aventure en Porsche 928 qui a commencé à Paris et finira à Calcutta, en traversant 16000 km, 18 pays et 14 capitales, parmi lesquelles figure aussi notre petite Moldavie.

Pour Philippe Delaporte, ce raid n’est pas le premier. Il a déjà effectué la visite de 75 pays du monde ainsi que la traversée de l’Afrique du Nord au Sud en 4 mois. La réalisation de ce voyage a été prévue pour une durée de deux mois et demi. L’équipage devrait rentrer en France par avion et la Porsche par voie maritime.

la reporter de www.moldavie.fr en compagnie d’un des voyageurs

Au Café de Paris la foule se pressait pour saluer les deux voyageurs et l’on a dû se frayer un chemin pour discuter avec Philippe et Baudouin Delaporte qui ont accepté de partager avec nous leurs impressions et expériences acquises pendant leurs 7 premiers jours de voyage. Ils répondent à nos questions :

Pourquoi cette aventure ?

Mon fils et moi, nous sommes tous les deux passionnés d’automobiles ! J’ai pas mal voyagé en voiture et l’idée de faire un voyage appartient à mon fils qui voulait vivre cette expérience après ses études.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour organiser ce raid ?

Cela fait déjà une année que l’on fait les grandes préparations : le voyage, la voiture, l’itinéraire, les visas, les préparatifs administratifs et techniques.

Avez-vous peut-être des pays favoris ?

Tous, absolument tous, parce que chaque pays est extraordinaire et les explorer tour à tour donne la possibilité de progresser, d’évoluer, de comparer, etc.

Quelle est l’attitude des gens que vous rencontrez dans chaque pays ?

Très positive. Il sont très curieux, extrêmement ouverts en matière de communication ou d’aide, même dans les situations critiques, par exemple, les problèmes techniques liés à notre Porsche.

Vous avez aussi un travail ou une profession ?

Moi, je suis spécialiste en logistique, directeur opérationnel dans le secteur céréalier, cela veut dire orgnisation et chargement de gros bateaux. Mon fils, quant à lui, vient tout juste de finir ses études d’opticien.

Bientôt votre aventure s’achèvera. Avez-vous d’autres idées, aussi originales, prévues pour la suite ?

Toujours ! Moi, j’ai déjà beaucoup voyagé en voiture. Cela dépend du temps disponible, de l’endroit choisi, du budget et d’autres détails devant être pris en considération.

Quelle sensation cela procure-t-il de quitter son pays pour aller découvrir le monde ? A quel moment cette passion est-elle née en vous ?

Depuis mon enfance. Puis, à 20 ans, je suis parti en Iran. Ce fut le premier voyage.

Un écrivain a affirmé que l’on peut connaître la vie en voyageant et en lisant. Etes-vous d’accord avec cette théorie ? Avez-vous des livres préférés qui vous inspirent, qui vous donnent de l’énergie pour toutes vos actions et voyages ?

Non, seulement le plaisir personnel de découvrir le monde, de voir de nouveaux endroits, de nouvelles populations. On s’arrête souvent, on regarde aux alentours, on fait une analyse, puis on s’assied dans un café pour mieux pénétrer le pays. Ce genre de voyage ne peut se concevoir avec un grand groupe. Il enrichit l’esprit par les images, la culture, les souvenirs et donne la possibilité de faire des comparaisons, parce que chaque pays est différent et original à sa manière.

Après chaque voyage, vous sentez-vous toujours satisfait ou vous est-il déjà arrivé d’avoir quelques déceptions ? Quels sont les problèmes auxquels vous vous confrontez le plus souvent ?

Aucune déception concernant les voyages, mais on rencontre souvent des problèmes techniques : la voiture qui peut avoir des pénuries de moteur, ou bien le passage à la douane qui s’avère parfois délicat, etc.

Au Café de Paris, l’atmosphère à la française a été palpable et agréable en ce dimanche 2 octobre. Les journalistes, personnes invitées, comme les passants curieux ont pu apprécier la bonne cuisine et les boissons disposées sur le buffet.

Rapidement des cercles de discussion se sont créés, prenant comme sujet commun celui du voyage. Les deux conducteurs ont regagné leur hôtel bientôt parce qu’ils sont repartis le jour suivant et une longue route les attend jusqu’à leur prochaine étape : Kiev, capitale de l’Ukraine.

Le 5 octobre 2011

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