Mikhaïl Larionov est un peintre originaire de Tiraspol, dans l’actuel Transnistrie. Fils d’un infirmier militaire, il passe son enfance dans sa ville natale, et y reviendra plus tard pour faire des esquisses en été.
Il fait ses études à l’École de peinture, de sculpture et d’architecture de Moscou, sous la conduite d’I.I. Lévitan, de V.A. Sérov et de K.A. Korovine.
En 1900, il fait la connaissance de Natalia Gontcharova, qui a été à la fois sa femme et son associée dans ses évolutions artistiques. La peinture française influence beaucoup la personnalité créative de Larionov. Il participe à des expositions tant en Russie que dans le reste de l’Europe.
Chef de l’avant-garde russe, il se tourne en 1907 vers le primitivisme, fondé sur les traditions du folklore urbain. Cinq ans plus tard, il lance le rayonnisme, l’un des premiers systèmes d’art non figuratif dans lequel des formes sont créées par des rayons réfléchis qui se coupent, en provenance de divers objets.
Blessé à la Première Guerre mondiale, il vient s’installer avec Gontcharova à Paris sur l’invitation de Diaghilev. Après une période pendant laquelle il travaille pour la scène, Larionov revient à l’art figuratif dans sa peinture de chevalet et ses travaux d’arts graphiques de sa période parisienne.
Il meurt à Fontenay-aux-Roses, en banlieue parisienne, en 1964.