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Conférence/débat sur la culture moldave au Palais du Luxembourg

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Ce 29 octobre s’est déroulée dans les locaux du Palais du Luxembourg une conférence/débat consacrée à la situation de la culture en République de Moldavie et à sa perception en France, de haute tenue grâce aux trois personnalités présentes en tribune : Madame Laure Hinckel, traductrice et chargée de mission auprès du ministère de la culture (direction du livre) à l’occasion de la préparation du salon du livre 2013 dont l’invitée d’honneur est la littérature roumanophone, Mihai Fusu, auteur dramatique, acteur et animateur d’une émission à Publika TV, Emilian Galaicu-Paun, écrivain, éditeur …

La salle était pleines et comptait parmi les présents : Madame la Sénatrice Josette Durrieu à qui nous devions l’accueil au Palais du Luxembourg, Monsieur l’Ambassadeur de Moldavie en France, Oleg Serebrian, Jean-Philippe Durrieu, consul honoraire à Toulouse (consulatmoldavietoulouse chez orange.fr), ainsi que deux candidats consuls.

Dans son intervention liminaire, Mihai Fusu a tracé l’histoire de la culture en Moldavie, insistant sur la situation particulière d’un espace qui a son point d’ancrage tantôt à Bucarest, tantôt à Moscou, ce qui en fait peut-être son originalité.

Emilian Galaicu-Paun a centré son propos sur la littérature, insistant sur le petit nombre de lecteurs potentiels en Moldavie : la littérature moldave a besoin de l’espace roumain.

Quant à Laure Hinckel, elle a souligné la spécificité de la langue littéraire pratiquée par les écrivains moldaves qui certes utilisent la langue roumaine, mais avec parfois des tournures qui appartiennent plus à l’expression de la pensée russe, ce qui rend toute traduction délicate.

En conclusion d’un débat esquissé mritait qu l’on puiss alle plus loin, on a pu percevoir que le développement de la culture dans la jeune république reste freiné par une situation économique difficile et des structures qui restent un héritage de l’Union Soviétique, mais sans moyens, et qui sont le plus souvent très sclérosées.

Des soutiens aux actions artistiques sont cependant apportés, par exemple par la Roumanie, la France, grâce en particulier à l’Alliance Française. Quant à la pénétration de la culture moldave en France, si on retient la littérature, elle est dépendante du choix des maisons d’édition qui, a insisté Laure Hinckel, sont particulièrement à l’écoute, comparé aux autres pays. Dans de prochains articles, nous donnerons de plus amples informations sur cette conférence/débat, les propos des uns et des autres méritant de plus longs développements.

Le 30 octobre 2012

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