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« Les feuilles d’un peuple qui a des racines »

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Le 31 octobre 2010, la salle festive de l’Eglise orthodoxe „Etienne le Grand” de Paris a pris les couleurs de l’automne. Ce jour-là, les enfants des ressortissants moldaves ont été invités à la fête de l’automne organisée par l’association « Les Moldaviens ». Grâce à l’abnégation de la responsable Animation, Valentina Carstea, l’atmosphère fut particulière lors de cette fête-là - c’est dans un esprit lyrique imprégné de patriotisme que les enfants ont pris adieu de l’automne et de ses couleurs.

Il était une fois une feuille : ligne de la vie, de la chance, du cœur…

… Il était une fois un rameau –ligne bifurquée : symbole de la vie, de la chance, du cœur…

… Il était une fois un arbre : un arbre digne de la vie, de la chance, du cœur …

… Il était une fois des racines : symbole de la vie, de la chance, du cœur…

Au bout de ces racines, c’est la Terre, la terre de nos ancêtres. La terre de notre peuple qui alimente les racines de cet arbre dont les rameaux font frémir les petites feuilles – les enfants- descendants de ce Peuple !

Les paroles ci-dessus ont inauguré la fête, après quoi les douces et cristallines voix des enfants ont déclamé des poésies et chanté des chansons en langue roumaine qui ont créé une ambiance très chaleureuse rappelant l’automne dans les villages moldaves.

Ce fut un programme très riche en émotions …

Provoquant une pluie de larmes, la poésie « Dor de satul meu » (« Nostalgie de mon village ») de Maria Pâslari a imaginairement transporté les participants à la fête devant la porte cochère des maisons de leurs parents de Moldavie.

En réponse à la question adressée au Codru dans la poésie « Revedere » (« Retour ») de Mihai Eminescu "Pourquoi frémis-tu ?" ils n’ont pu que murmurer :

  • Comment ne frémirais-je, si mes années s’écoulent ?..

Dans un contexte tellement lyrique, on ne pouvait pas ignorer les vers de Nicole Dabija qui ont bouleversé l’audience :

Autant qu’on a un pays sacré,

Autant qu’on a qui appeler mère et père,

Autant qu’on se souvient encore du passé,

Nous vivrons sur cette terre …

A noter aussi la présentation théâtralisée des fables de Alexandru Donici intitulée « Cuib de întelepciune » (« Nid de sagesse »). Jouée avec beaucoup de talent par les enfants, cette présentation a été très appréciée par les spectateurs.

Ces moments très agréables ont réchauffé les âmes comme des rayons de soleil cueillis par les petites « feuilles » frêles qui ont confirmé qu’elles connaissent leurs « racines » :

  • la langue roumaine bien parlée,
  • la patrie,
  • les prédécesseurs.

Il est un patrimoine très précieux à transmettre aux enfants – leur apprendre qui ils sont et d’où ils viennent afin qu’ils ne se laissent pas amener par une brise légère.

D’après un reportage par Ludmila Jornea, épouse du prêtre Valeriu Jornea

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