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Le musée du miel

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Non loin de la capitale moldave, dans une forêt, près du village de Condrita, s’étend un musée en plein air - le Musée du miel où vivent 101 colonies d’abeilles. C’est un endroit très fréquenté par les enfants du village, ainsi que par des touristes étrangers qui veulent goûter du miel véritable.

L’idée de créer un tel musée est venue il y a longtemps à Andrei Zagoreanu, un apiculteur „acharné”, mais ce n’est que récemment qu’il a réussi à la mettre en pratique. Andrei Zagoreanu affirme qu’il est né apiculteur. Son père et grand-père, apiculteurs eux-aussi, lui parlaient souvent des effets bénéfiques du miel et lui apprenaient les secrets de l’élevage des abeilles. Il a travaillé plus de trente ans dans une grande entreprise apicole, après quoi, il a créé son propre rucher, spécialisé dans l’élevage des reines. C’est d’ailleurs l’unique rucher de ce genre de Moldavie.

Dès qu’on entre dans ce Musée du miel, on est « accueilli » par une énorme abeille dessinée par l’épouse de l’apiculteur et son fils. Aux pieds de l’abeille, comme il sied à une reine, il y a une « suite » de ruches. A part des ruches de diverses formes, le musée comprend des extracteurs de miel, des ustensiles pour la coupe des rayons de miel, des filets - bref, tous les instruments apicoles nécessaires pour la production de ce produit délicieux. Ces ustensiles datent de diverses époques où bien sont reproduits suivant des modèles d’antan.

On ne retrouve nulle part ailleurs des ruches tressés de rameaux de saule ou couverts de fils de roseau qu’on voit au Musée du miel. Plusieurs pièces du musée ont plus d’un siècle, étant héritées du grand-père de Andrei. Une des plus fameuses pièces du Musée du miel est une ruche française qui en 1989 a remporté le Grand Prix d’un concours tenu à Moscou.

Quant aux plus originales pièces, ce sont les ruches sculptées sous la forme d’un corps humain, chaque parti du corps de la « fille » ayant une destination pratique. La « bouche », par exemple, sert d’entrée dans la ruche, les « yeux » servent de lieu d’halte pour les abeilles.

L’endroit le plus agréable du musée est « Casa Mare », une salle où l’on sert du thé avec du miel. Dans cette salle-là, on utilise un samovar ancien datant de l’an 1870, de la poterie d’argile qui conserve le mieux les propriétés du miel. La salle expose les distinctions remportées par le remarquable apiculteur Nicolae Zagoreanu, le père du propriétaire du musée.

Le secret du succès dans ce métier est simple, considère Andrei Zagoreanu - il faut beaucoup aimer ton métier et ne pas craindre les piqûres des abeilles.

Selon le propriétaire du musée du miel, « un tel musée était nécessaire. Ceux qui en franchissent le seuil, ne peuvent plus imaginer leur ration quotidienne sans du miel ».

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