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Artisanat

Le forgeage, un métier qui est de moins en moins pratiqué, est perpétué à Nisporeni par le forgeron Vasile Ulinici.

Parascovia Cotoman, habitante du village moldave d’Ermoclia, est une des peu nombreuses artisanes de Moldavie qui perpétue un métier traditionnel très populaire jadis, mais qui risque de disparaître. Depuis presque 50 ans, elle pratique le tissage, utilisant un métier à tisser qu’elle a hérité de sa grand-mère. Elle tisse des tapis rustiques selon une technologie ancienne que sa mère lui a apprise.

Le potier Zaharia Triboi est connu comme un maître inégalé qui excelle à « apprivoiser » l’argile. Il est un des peu nombreux potiers moldaves qui créent des objets en céramique noire. Il pratique la poterie depuis l’âge de 25 ans. C’était l’an 1983. Il a lu une annonce d’emploi à une usine (...)

Les pièces usées d’ordinateur retrouvent une nouvelle vie dans l’atelier de Carolina Portarescu, une jeune femme de la ville moldave d’Orhei. Elle confectionne des boucles d’oreilles, des bracelets et des bagues en utilisant des cartes informatiques, et elle les vend dans toute l’Europe.

Le tissage fut pendant bien des générations une des occupations traditionnelles des femmes moldaves. Des pièces de vêtements à celles destinées à orner l’intérieur des maisons, tout était confectionné par des mains habiles et assidues. Les jeunes filles commençaient à explorer les secrets de l’art du tissage dès l’âge de 6-7 ans, de façon qu’à l’âge de adolescence déjà, elles créaient leurs propres œuvres artisanales et concourraient avec leurs copines.

La broderie est une des occupations d’antan des Moldaves. Dans les écrits de l’écrivain grec Hérodote déjà, il y avait des mentions confirmant que les Thraces (nos ancêtres) ornaient leurs habits de broderies.

Les origines de la poterie en Moldavie semblent remonter à la même période historique que celles du tressage de l’osier- les vestiges archéologiques ont révélé que les premiers récipients en argile confectionnés dans nos parages furent des petits paniers tressés couverts d’argile. Ultérieurement, les artisans renoncèrent au tressage et commencèrent à confectionner des pots utilisant des bandes de glaise formant une spirale du bas vers le haut du pot. Cette technique archaïque fut ensuite remplacée par des procédés appliqués dans d’autres régions du monde.

Le tressage de la paille, tout comme le tissage des fibres végétales, en général, est pratiqué par les Moldaves depuis les époques les plus reculées

Les aspirations vers le beau et l’harmonie se sont matérialisées tout au long des siècles, non seulement dans la décoration de l’intérieur des maisons, mais aussi dans la tradition d’embellissement des vêtements, du costume populaire.

Comme d’autres métiers populaires, la taille artistique de la pierre et du bois a des racines profondes inscrites dans l’histoire.

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