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Véronique North-Minca : Je laisse ici la plus grande partie de mon cœur

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Véronique North-Minca

Elle a atterri à Chisinau le 27 aout 2006, et dès son arrivée, le chauffeur, auquel elle avait demandé de faire un tour de la ville, l’a conduite au Mémorial l’"Eternité" (« Eternitate »).

« J’ai été frappée par les étoiles qu’on voit là-bas, elles m’ont semblé très soviétiques »… se souvient-elle. Puis elle ajoute : « J’ai réalisé que les réminiscences du passé étaient encore prégnantes ici. Après, j’ai vu, au Centre d’expositions « Moldexpo », la statue de Lénine couverte de fleurs, et cela me paraissait déjà normal »…

Les années se sont écoulées, et Véronique North-Minca, qui a achevé son mandat de premier-secrétaire de l’Ambassade de la France en Moldavie a découvert dans notre ville des endroits auxquels certains résidents ne prêtent pas attention en toute une vie… Elle était, sans aucun doute, l’âme de la République Française en République de Moldavie, les journalistes l’ont baptisée l’« amie de tous les Moldaves ». Elle a réussi à se faire aimer car elle parle roumain mieux que certains Moldaves et aussi parce qu’elle aime se faire comprendre de ceux qui vivent à ses côtés, mais surtout parce qu’elle est capable de s’impliquer totalement. Et elle s’est impliquée, pleinement, durant son séjour de quatre ans en Moldavie. C’est probablement pour cela qu’elle a reçu L’Ordre d’Honneur le 8 juillet 2010.

Née en Alsace, elle a fait des études en Economie et Tourisme et, depuis 1980, elle travaille au Ministère français des affaires étrangères. Elle a également exercé dans les services diplomatiques français de la Roumanie, de la Grande Bretagne, du Canada et d’Allemagne. Aujourd’hui la Bulgarie l’attend. Elle ne souhaite rien changer dans sa vie et elle croit que la recette du bonheur consiste à chercher la beauté dans les choses les plus simples ; c’est son père qui lui a appris ça… C’est peut-être de lui aussi qu’elle tient sa passion pour la photographie, et un de ses rêves est d’éditer un album sur la Moldavie.

  • Chère Véronique, cette interview va être publiée juste le 27 août, une journée aux multiples significations, y compris pour toi. Comment sera, à ton avis, ce 27 août 2010 ?
  • Très différent du 27 août 2009, qui fut le dernier sous la présidence de Voronin. J’irai, avec beaucoup de joie, déposer des fleurs au monument d’Etienne le Grand. Je vais célébrer ce jour aux côtés des Moldaves parce que je crois dans le présent et surtout dans l’avenir de la Moldavie. Tout simplement, la Moldavie doit sortir à un moment donné de ce processus de transition qui dure depuis 20 ans déjà. Et pour cela, il faudrait que certaines forces politiques coopèrent efficacement.

Ici, j’ai compris toute l’importance de la notion d’identité.

  • Est-ce possible dans un pays où l’on fait plutôt de la géopolitique que de la politique ?
  • En fait, votre question contient, une partie de la réponse. L’autre partie tient au fait qu’il y a encore de la corruption ici et certains cercles ont des intérêts qui polluent la vie politique. Evidemment, la géopolitique laisse son empreinte sur la Moldavie, vue sa position géographique, ainsi que son passé. On ne peut pas faire abstraction du passé, ni du fait que la Moldavie, bien qu’elle soit un pays européen, a quand même des ancres dans l’ancien empire. Peut-être, est-ce justement le passé qui a fait de la Moldavie ce qu’elle est aujourd’hui ?

L’histoire n’est pas une dimension qu’on peut ignorer.

Voulez-vous savoir ? J’ai vu la Moldavie pour la première fois en août 1974. Je me trouvais à Rădăuţi, en Roumanie, sur une colline au bord du Prut et au-delà des barbelés je voyais un splendide paysage. « C’est la grande et terrifiante Union Soviétique », m’étais-je dit, sans pouvoir imaginer que trente ans plus tard j’allais y venir et que ce serait alors la République Soviétique Socialiste Moldave. Au fil du temps, c’est justement ici que j’ai appris l’importance de la notion d’identité. L’identité est une étrange combinaison de culture, de nationalité et de citoyenneté. Avant, je n’avais jamais songé à ce problème, car, en fait, c’était une question absolument naturelle pour moi. En effet, je suis originaire d’une région française très similaire à la Moldavie, l’Alsace qui est, pour des raisons historiques, imprégnée de deux cultures, française et allemande. Ainsi, j’ai pleinement ressenti les conséquences du croisement culturel. Ma grand-mère a, malgré elle, changé de nationalité quatre fois. En ce qui me concerne, j’en suis persuadée, j’ai pris aux Français, ainsi qu’aux Allemands tout ce qu’ils ont de meilleur. Les Moldaves doivent agir de la même façon. Du point de vue du potentiel humain, vous avez un pays extrêmement riche et les gens doivent se sentir fiers d’être Moldaves, ainsi que de leurs racines roumaines ou russes. Le fait d’être toujours en recherche de votre identité peut s’expliquer, à mon avis, d’une « schizophrénie du double ». Ici tout est double ! Noël, le Nouvel An, la langue…

  • En fait, on dit que si l’on passe trois jours en Moldavie, on a l’impression d’y avoir tout compris, mais s’y on y passe trois mois, on réalise qu’on n’a rien compris. Où en êtes-vous ?
  • J’ai appris cette phrase d’Oazu Nantoi et j’en ai été profondément marquée car elle est pleine de vérité. Cela vient du fait que vous êtes un pays en mouvement. C’est vrai que dans certains endroits d’Europe, la Moldavie est encore confondue avec les Maldives et Chişinău avec Chicago…Et certains de mes amis, en regardant la carte, compatissaient pour moi car ils pensaient que j’allais m’ennuyer en Moldavie… Ils n’imaginent pas à quel point ils se sont trompés et quelle vie intense j’ai menée ici en fait !
  • Au cours de ces années, vous avez été, par votre fonction et votre nature personnelle, un observateur fidèle de la vie sociopolitique dans notre pays. Quel a été l’événement le plus important dont vous avez été témoin ?
  • Si je ne dis pas le 7 avril, je ne serais pas objective.

Le 7 avril est l’œuvre de la génération née avec l’Indépendance de la Moldavie.

  • Pour vous qui venez du pays des célèbres révolutions qui ont changé le visage de l’Europe, le 7 avril 2009 a-t-il été une révolution susceptible de changer le visage de la Moldavie ?
  • Ce fut un événement majeur, mais je ne suis pas sûre qu’il soit susceptible de réaliser un changement radical. Plutôt, ça viendra avec le temps. Mais, certainement, le 7 avril est le point de départ pour un processus, jamais les choses ne seront comme avant depuis cette date. Il y a eu quelque part un réveil, une rupture… Dans tous les pays de l’ancien espace soviétique, on a ressenti un tango entre nostalgie du passé et tentation de l’avenir. Il y a une sorte de tentation de retourner à ce que c’était avant, quand les temps étaient meilleurs… C’est vrai que la vie était meilleure avant, parce qu’il y avait de la certitude, mais les sociétés ont périodiquement besoin d’une sorte de tremblement pour leur donner un nouveau souffle. C’est quelque chose de naturel, il y a des cycles qui se produisent grâce au changement des générations. En 1968, nous aussi, nous avons vécu une rupture douloureuse entre générations qui a changé la France.
  • Nous avons été choqués, car nous nous étions faits à l’idée que la « mamaliga » (note du traducteur : sorte de polenta) n’explose pas. Mais voilà ! Elle a explosé, il y a 20 ans, en 1989…
  • En France aussi, en 1968, il y avait une sorte de « mamaliga ». Mais, à un moment donné, les jeunes n’ont plus voulu continuer à vivre dans l’esprit gaulliste, comme avaient vécu leurs parents après la guerre. Ils voulaient des changements, ils ne pouvaient plus tolérer l’hypocrisie morale qui existait dans la société. C’était la génération d’après-guerre qui n’avait pas connu le conflit et qui avait besoin de plus de liberté. Le 7 avril, ce fut pareil. Il est le fruit de la génération qui est née en même temps que l’Indépendance de la Moldavie et qui voulait un autre avenir. J’espère que les gens vont garder cet état d’esprit et vont opter pour cet avenir, tout en allant exercer leur droit de vote, car c’est une question essentielle pour une société. Il faut exprimer son option.
  • Malheureusement, la déception gagne de plus en plus la société, les gens pensent que le gouvernement n’a pas fait ça ou ça…
  • Les déceptions existent toujours, et pas seulement en Moldavie. Quand des changements se produisent au niveau politique, les gens veulent que d’autres changements viennent immédiatement. Je dirais même qu’on vit dans une société où tout le monde veut tout avoir immédiatement. Mais on ne peut pas résoudre tous les problèmes en une année, c’est trop court. Les gens simples, dans tous les pays, veulent des salaires triples, des prix plus bas et une voiture comme celles qui circulent dans les rues de Chişinău. Mais, dans aucun pays il n’est possible d’obtenir tout ça en une année. Et puis il y a un autre problème : de plus en plus souvent les politiciens n’ont pas de vision. Guidés, eux-aussi, par les exigences de la société, les politiciens axent leurs programmes et décisions sur l’urgence.

De tous les points de vue, nous sommes une société du « tout de suite ». Cependant vous avez une équipe extrêmement dynamique au sein du Gouvernement.

  • Avez-vous découvert des politiciens brillants en Moldavie ?
  • Oui, je suis même impressionnée par le professionnalisme de certains politiciens. Vous avez une équipe extrêmement dynamique au Gouvernement et je crois que, si elle avait disposé de plus de temps, cette équipe aurait fait beaucoup de choses. D’autant que la Moldavie doit faire face à un grand drame, la perte de ses forces vivaces. L’émigration est trop importante pour un si petit pays, trop de gens avec un grand potentiel sont partis. Et c’est difficile de faire des réformes quand la plupart des professionnels sont à l’étranger. Malgré tout, la Moldavie existe sur la carte et j’ai la prétention de croire que moi-aussi, j’y ai contribué. Car moi, je crois dans l’avenir européen de la Moldavie. Bien sûr, ça ne veut pas dire adhésion à l’UE dans quelques mois ni même dans quelques années. L’Europe est une machinerie complexe qu’on ne peut pas maîtriser sans assimiler et assumer ses valeurs. Pour ça, il y a besoin de réformes, y compris de réformes dans les mentalités.
  • Nous nous efforçons depuis des années de les faire, mais en vain…
  • Ça viendra aussi avec le changement de générations. Les jeunes sont porteurs d’espoirs, d’attentes et ils sont donc les catalyseurs des changements. Mais il leur faut au moins un minimum de perspective pour qu’ils restent dans leurs pays et contribuent au changement. Car, si un pays veut avancer, atteindre un but, ce but doit devenir un desideratum de tout le peuple. Vous êtes à la porte de l’Europe et pour l’Europe il est important de voir ce qui se passe à sa porte.

L’Europe veut que la Moldavie soit une région stable, calme et prospère.

  • Vous souvenez-vous qui a été la première personne que vous avez connue ici ? A l’exception du chauffeur de l’ambassade qui vous a conduite au mémorial…
  • Je me souviens de la première personnalité qui m’a marquée, il s’agissait de monsieur Dorin Chirtoaca. C’était mon deuxième jour à Chişinău et je l’ai rencontré en tant que participant au programme « Personnalité d’avenir » du Gouvernement français. J’ai été très surprise de rencontrer un politicien d’environ 26 ans qui parlait un français parfait et qui a estompé, de cette façon, les étoiles du mémorial « Eternitate »… A l’époque, je ne savais pas qu’il allait devenir maire de la capitale, mais le fait qu’il a été élu confirme que nous avions bien choisi le candidat pour ce programme. Pareillement, l’ambassade avait fait un bon choix un an auparavant en sélectionnant, pour le même programme, monsieur Oleg Serebrian, actuel ambassadeur de la Moldavie à Paris.
  • Comment avez-vous réussi à devenir, si l’on paraphrase Marin Preda, la plus aimée des diplomates ?
  • Cette appréciation vous appartient mais je reconnais qu’elle me flatte. Je crois que le fait de parler roumain a été déterminant dans ma relation avec la Moldavie. Si je vais acheter des fruits au marché, je peux parler avec les gens. Je regarde les débats télévisés et je n’ai pas besoin d’interprète. J’ai accès aux informations, je lis tous les journaux en roumain et j’ai assisté à presque toutes les conférences de presse tenues cette année. Or, c’est quand on sort de son bureau et qu’on a un contact direct avec les gens et les événements qu’on connaît vraiment la vie d’un pays. Les gens qu’on voit aux réceptions sont différents de ceux qu’on voit au marché central. Je vis dans ce pays, je m’intéresse à ce qui se passe autour de moi et je crois que j’ai été, au moins pendant mon mandat, une vraie habitante de Chisinau. D’ailleurs ma nièce Céline, étudiante en journalisme, a fait un stage au journal « Ziarul de Gardă » et à mon contact elle s’est éprise de cette ville. Etant comme moi, une malade incurable du « virus des voyages », en quelques mois seulement, elle s’est fait beaucoup d’amis et a voyagé dans tout le pays.

Les gens qu’on voit aux réceptions sont différents de ceux qu’on voit au marché central

  • Comment êtes-vous arrivée à parler tellement bien le roumain ?
  • Au début, c’était une ambition. J’avais 19 ans, j’étais stagiaire dans une agence de voyage de Roumanie et je me suis dit un jour que je ne pouvais plus supporter que les Roumains qui étaient majoritaires dans notre groupe d’amis d’une vingtaine de personnes parlent la langue d’une Française minoritaire. Alors j’ai commencé par de simples mots… Et en 1980, grâce à mes connaissances en roumain, je suis entrée dans le service diplomatique du Ministère des affaires étrangères lors d’un concours où une des conditions était la connaissance du roumain… Ultérieurement, à mon second séjour en Roumanie, j’ai connu mon futur époux, Cami Minca, un Moldave d’Oneşti, et depuis, sans égard au pays où nous sommes, chez nous on parle toujours roumain. Aujourd’hui, après avoir vécu six ans en Roumanie et quatre ans en Moldavie, je suis persuadée que si on ne se sent pas à l’aise dans un milieu linguistique, avec le temps on est perdu, même désespéré. Or je me sens très bien dans le milieu linguistique roumain et, en fait, je crois que ma plus grande réussite est de pouvoir communiquer avec une grande partie de l’humanité grâce aux cinq langues que je parle. C’est grâce aux langues, mais aussi grâce à mon « virus des voyages » qui m’a contaminée dès mon enfance, que j’ai eu une belle carrière.
  • A propos de carrière, comment est-ce d’être une femme-diplomate ?
  • Malgré certaines constantes, c’est différent selon les pays. A Chişinău, il m’est souvent arrivé de me sentir unique, en particulier quand j’étais la seule femme à une table d’une douzaine d’ambassadeurs. Dans ma carrière, j’ai eu la chance d’être soutenue par ma famille, le soutien pratique de ma mère et les encouragements motivants de mon père qui me disait : « Ma fille, tu peux TOUT, si tu le veux vraiment ! ». Je crois que c’est justement lui qui a développé en moi les trois qualités qui me caractérisent. Ainsi, je suis ouverte, directe et déterminée. Et je déteste l’hypocrisie ! Mais je n’aurais pas été celle qui je suis sans l’épaule de mon époux, haut de 2,02 mètres, qui a toujours été à mes côtés et qui m’a toujours pardonné de déménager 13 fois en 25 ans de mariage. D’une certaine façon, à chaque déménagement, il fallait tout recommencer.

J’ai des photos sur la Moldavie pour trois albums…

A Orheiul-Vechi, munie de l’appareil « l’œil de faucon »
  • A quel point l’appareil photo vous a aidée à découvrir Chişinău ?
  • La photographie est ma passion, à travers « l’œil de faucon » de l’appareil photo je vois des choses qu’on ne remarque pas tout simplement et, munie de l’appareil, je me suis baladée dans les endroits les plus reculés de la ville. On me surnommait Paparazzo, quoique ça ne soit pas mon genre ! Il y a beaucoup de choses intéressantes à photographier, comme dans tout le reste du pays, et la capitale est en état de transition. Parfois, quand je regarde les photos que j’ai prises ici, j’ai l’impression de tenir un livre d’histoire sur Chişinău.
  • A propos de livres, si un éditeur se dit prêt à faire paraître un album avec vos photos sur la Moldavie, qu’est-ce que vous lui proposeriez ?
  • J’ai des photos pour trois albums… J’ai le marché central, un endroit fascinant, avec des fruits, des légumes, des visages, des fleurs. J’ai des portes et des fenêtres, certaines sont superbes, même si elles ont été repeintes mille fois par des générations et des générations. Ou la neige, j’ai toute une collection de glaçons. J’ai aussi une collection de photos de talons de chaussures de femmes moldaves, fascinantes elles aussi, avec leur capacité à marcher toute la journée sur des talons hauts de 10 à 15 centimètres. Et, bien sûr, j’ai des photos spéciales prises en avril 2009, quand j’ai été presque non-stop sur la Place de la Grande Assemblée Nationale. Certaines photographies ont d’ailleurs été insérées dans le livre, lancé il y a trois jours, de Maria Paula Erizanu Aceasta e prima mea revoluţie. Furaţi-mi-o ; (NDT : « C’est ma première révolution. Volez-la ! »).
  • Avez-vous des regrets liés à votre séjour ici ?
  • Je dis comme Edith Piaf « Non…je ne regrette rien ! ». Mon seul regret est d’ordre photographique en quelque sorte : je n’avais pas mon appareil photo sur moi il y a trois ans quand Goran Bregovici a donné un concert à Chişinău. C’était quelque chose d’extraordinaire, il pleuvait, j’étais devant le siège du Gouvernement, le ciel gris était bordé d’une lumière dorée venant de cinquante mille parapluies de toutes les couleurs qui bougeaient, en rythme, avec la musique qui se jouait sur la Place de la Grande Assemblée Nationale. J’étais fière et heureuse à ce moment là, car, je l’ai remarqué plusieurs fois au cours de ces années, les Moldaves éprouvent une certaine gêne à être naturels et spontanés. Il y a une sorte de crainte exagérée de faire l’objet de railleries. Avec Bregovici, ils se sont déchainés.

Le 26 août 2010 : honorée par l « Ordre d’Honneur »

remise de l’Ordre d’Honneur
  • Hier, à la veille de la Journée de l’Indépendance, le Président Mihai Ghimpu vous a remis l’Ordre d’Honneur. Que signifie-t-il pour vous ?
  • C’est un geste qui m’honore et qui symbolise les quatre ans de collaboration approfondie et de relations privilégiées que j’ai entretenues avec la Moldavie. C’est une amitié qui, j’en suis sûre, durera toute la vie. Je laisse ici une partie de mon cœur, et peut-être la plus grande. Alors j’y reviendrai …
  • Nous t’attendrons.

Article par Sorina Stefirta, publié sur http://www.timpul.md Traduit pour www.moldavie.fr Relecture – Didier Cornede.

Le 13 octobre 2010

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