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Une photographe en sympathie avec la Moldavie

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Article par Gilles Ribardière

Il y a en Europe des lieux méconnus, hors des circuits touristiques, qui exercent sur ceux qui ont l’idée de s’y rendre un attachement durable. Cela ne tient pas nécessairement à des paysages séduisants ou à des monuments extraordinaires, mais à une atmosphère particulière que l’on ne retrouve pas ailleurs. Sans doute une telle atmosphère est elle le résultat d’une combinaison de plusieurs facteurs : qualités humaines des habitants, culture riche de traditions, histoire mouvementée qui interpelle le visiteur …

Il faut savoir bien évidemment saisir cette atmosphère, et c’est ce qu’a su faire Marie Augustin en parcourant la Moldavie avec son appareil photo. On a pu s’en rendre compte à la Maison d’Europe et d’Orient ce mois de juin avec tout un ensemble de photos prises à Corjeuti, ce village du nord du pays dont une part de la population réside dans la banlieue parisienne pour des raisons économiques évidentes.

Gare autoroutière de Chisinau, départ pour Corjeuti, un petit village au Nord Ouest de la Moldavie, aux portes de l’Union Européenne. Des « maxi taxi » assurent la liaison entre le village et la capitale Moldave plusieurs fois par semaine.

Si vous allez sur le site de Marie Augustin (www.marieaugustin.com), vous pourrez avoir confirmation de son talent.

On sent dans ses clichés qu’elle engage avec la Moldavie un dialogue que l’on souhaite durable : elle nous fait partager sa sympathie pour les sujets qu’elle fixe dans leur environnement. Elle ne dissimule pas la modestie de ce qu’elle nous donne à voir, mais elle ne sombre pas dans le misérabilisme. On voit des gens qui abordent la vie telle qu’elle se présente à eux, difficile, pour ne pas dire plus, mais qui ne détruit pas leur dignité.

Il faut espérer que le travail de Marie Augustin puisse faire l’objet d’une publication et d’autres présentations susceptibles d’être vues par un public nombreux.

Hall d’entrée de l’école de Corjeuti

On doit aussi souhaiter que d’autres artistes français viennent s’imprégner de la réalité d’un pays encore méconnu et que grâce à leur talent ils contribuent à nous faire prendre conscience que la République de Moldavie appartient bien à notre grande famille européenne et mérite en conséquence d’y être intégrée sans réticence.

Le 29 juin 2010

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