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Le rêve américain accompli en Moldavie

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« Ici il n’y a pas de glamour mais beaucoup, beaucoup de travail », dit Kelsey Walters une jeune fille des Etats-Unis arrivée en Moldavie il y a 5 ans pour faire du volontariat. A l’époque, elle ne pensait pas que la fille d’un homme d’affaires de Oklahoma pourrait vivre dans le village moldave de Saiti.

Elle est tombé amoureuse des terroirs moldaves et de … Iurie, le propriétaire de plus de 600 hectares de terrains agricoles qu’il travaille avec passion.

« Vous devez voir combien elle est travailleuse. Elle peut prendre la pelle aux mains pour travailler aux coté des hommes. Elle est bravo, pense toujours aux employés » dit le gardien à l’entrée dans la maison de Iurie et Kelsey. Au bout de quelques moments, arrive la jeune fille des Etats-Unis. Portant des habits de travail, elle refuse de se faire photographier . « Ce n’est pas un problème pour moi, mais les proches de mon mari n’aimeront pas que j’apparaisse habillée comme ça dans un journal », explique Kelsey en souriant largement. Oui, maintenant je comprends que signifie un sourire américain …

Nous suivons l’itinéraire établi par la fermière : « Nous allons maintenant chez les parents de mon mari, puis je vous montre les terrains où nous cultivons des poivrons, des tomates, des concombres, du maïs, du tournesol, du tabac, etc. Après, nous irons voir ma serre dans laquelle je cultive des produits agricoles écologiques », dit la jeune femme.

« Iura est venu »

A la maison des parents, nous faisons la connaissance de Iurie. C’était intéressant pour nous de voir le Moldave qui a conquis une américaine. « J’avais entendu parler qu’une jeune fille américaine était venue dans notre village. Au début, nous n’étions que des amis et nous avions un intérêt commun - l’agriculture. Alors, nous avions de quoi discuter. Même si Kelsey parlait très peu roumain, nos dialogues pouvaient durer quelques heures », se rappelle Iurie. « Quand je regardais dans ses yeux, je sentais que ses paroles avait une grande valeur », ajoute sa femme.

Kelsey dit qu’elle n’oubliera jamais la nuit, ou plutôt la matinée quand elle a fait connaissance avec son futur mari. « C’était le début du mois du décembre. Une nuit froide et humide … Moi, je ne parlais pas très bien la langue roumaine. Les jeunes qui m’accompagnaient se sont arrêtés à une station pour boire un verre de vin. Je demandais avec insistance d’aller plus loin, mais eux… aucune réaction. A un moment donné, tout le monde s’est levé, en criant : « Iura est venu ! », se rappelle Kelsey.

Iurie est venu dans une voiture. Kelsey a accepté son invitation de monter dans la voiture pour se rechauffer un peu. Ils ont fait un échange de numéros de téléphone et Iurie a dit : « Je t’invite à un barbecue cette été ».

Le jeune homme a tenu sa parole. « J’ai été très étonné de voir Kelsey avec des sacs pleins de toutes sortes de produits délicieux », se rappelle Iurie. La jeune fille a essayé d’utiliser la vielle méthode pour conquérir le cœur du jeune homme, en lui préparant une salade délicieuse avec du basilic. Mais … Iurie n’aime pas le basilic. « J’ai dégoûté de la salade et je lui ai bien sûr dit que c’était délicieux », sourit Iurie.

La passion commune pour l’agriculture les a beaucoup approchés. Le villageois de Iurie ont commencé à parler de son intention d’aller aux Etats-Unis. « Je leur ai expliqué dès le début que je n’avais pas besoin d’y aller. Je suis avec Kelsey parce que je l’aime. Ici, est ma famille, mon travail, mes terrains agricoles », raconte Iurie.

Le problème de l’agriculteur en Moldavie

Pour Iurie, l’agriculture n’a pas du tout été un rêve. Pendants plusieurs années, il a essayé de faire plusieurs affaires, mais en 2003 l’ex-directeur du kolkhoze lui a proposé une affaire : « Il possédait plus de 1400 hectares de terrains agricoles aussi qu’une dette de 700 mille lei. A cette époque-là, c’était un somme exorbitante. J’ai accepté sa proposition, sans aucune hésitation. Pas à pas, les dettes ont augmenté jusqu’à 3 millions de lei, mais j’avais déjà accepté « le jeu ». L’agriculture est une chose qui, une fois commencée, on ne peut plus y renoncer », constate le jeune homme.

Le partenariat avec l’ex-directeur du kolkhoze n’a rien donné. Ainsi, Iurie est resté sans compagnon, sans outillage, mais avec 600 hectares de terrains agricoles. «  Je ne suis resté qu’avec un vieux tracteur et le grand désir d’aller plus loin », raconte l’agriculteur.

Après avoir rencontré Kelsey, il a compris quel est le problème de l’agriculteur en Moldavie. Ils ont investi en équipement performant, en semences de haute qualité, beaucoup d’entre celles-ci étant apportées des Etats-Unis, et ont mis en place une nouvelle technologie de cultivation. En plus, ce qui est le plus important – l’écologie ! « Un produit doit être écologique. Je très attentive aux engrais utilisés dans la culture des légumes », dit Kelsey.

Kelsey a prévenu tout le monde qu’elle ne permettrait pas que ses légumes soient traités avec des pesticides. « J’ai une serre avec des légumes écologiques que je planifie d’élargir jusqu’à un hectare. J’espère que nous serrons les premiers à mettre sur les tables des Moldaves des produits écologiques et le reste des agriculteurs vont suivre notre exemple », dit Kelsey.

Iuire partage le grand désir de Kelsey. Ils ont un rêve commun – l’agriculture.

Article de Svetlana Panța repris sur le site http://www.stirilocale.md/Afaceri-de-succes/AFACERI-DE-SUCCES-VISUL-AMERICAN-I.-%C3%82MPLINIT-I.-%C3%82N-MOLDOVA.html

Traduction – Rodica Istrati.

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