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« Lettre à un ami francophone » (1)

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Lettre par Anastasia Rusu, 17 ans, originaire de Nisporeni, gagnante du 1er prix du concours « Lettre à un ami francophone »

Moldavie, le 4 février 2011

Chère Julie,

Anastasia Rusu

…Nous sommes si loin l’une de l’autre. Moi en Moldavie, toi au Niger. Deux contrés à deux bouts du monde. Deux différents continents : l’Europe et l’Afrique. 3600 km nous séparent, mais malgré tout cela il existe une chose qui nous approche.

Est-ce que c’est la photo de la célèbre Tour Eiffel, du Panthéon ou du Louvre, le livre de Hugo, Molière ou Dumas, la musique de Céline Dion, Joe Dassin ou Lara Fabian, la carte de la France qui se trouve dans la classe de français ?…

C’était le 1er septembre 2002… J’avais 8 ans quand j’ai découvert qu’il existe un pays qui s’appelle la France ou on parle le français et que j’aurai la possibilité d’étudier comme toi-aussi cette merveilleuse langue. J’étais profondément attirée par la France, sa langue et la culture du premier « Bonjour ! » et « Comment tu t’appelles ? ». Je peux dire que c’était le coup de foudre.

Puis, j’ai découvert que les meilleurs parfums viennent de France, que les Français sont des cinéphiles et que les plus célèbres maisons de Haute Couture sont en France.

Aujourd’hui, 9 ans après, j’éprouve le même amour pour le français. Voilà donc ce qui nous approche…

A présent, je suis une adolescente qui fait ses premiers pas sur le chemin de la vie. Je me sens comme un oiseau qui apprend à voler et découvre la douceur du vol. Je rêve qu’un jour je pourrais sentir le parfum de Paris, que je vivrai en harmonie avec les veilles pierres du Marais et les ombres de Notre-Dame. Aujourd’hui, j’étudie le français pour m’approcher plus au moins de « cette famille répandue à travers le monde qui ouvre l’accès à un patrimoine culturel d’une exceptionnelle richesse » - la francophonie. Je découvre une nouvelle civilisation et une belle culture.

Á mon avis, la francophonie est un rêve, mais un rêve qu’on peut réaliser si on continue à apprendre le français qui est la langue de l’espoir et de l’amitié et qui te conduit vers le monde francophone qui est un monde de principes et d’échanges. J’espère qu’un jour de printemps, quand on se délecte sur le fleuve de la vie, il y aura un point de croisement - Paris ou nous allons nous nous rencontrer. En ce moment-là, le rêve moldavien et celui nigérien vont se réaliser.

A bientôt, ma sœur francophone ! Amicalement, Anastasia

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