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La deuxième édition du Livre Blanc et les résultats de la première édition

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L’Association des Investisseurs Etrangers, qui réunit les compagnies étrangères moldaves les plus connues, a lancé récemment la deuxième édition du Livre Blanc comprenant plusieurs recommandations présentées auprès du gouvernement pour l’amélioration du climat d’investissement. Conclusion générale : les recommandations proposées il y a un an n’ont pas été mises en pratique.

L’Association des Investisseurs Etrangers met l’accent sur la nécessité d’assurer un traitement égal des investisseurs locaux et internationaux. L’une des principales barrières pour les investissements étrangers directs en Moldavie, conformément au Livre Blanc, sera la restriction d’achats des terrains agricoles par les compagnies étrangères.

L’Association des Investisseurs Etrangers propose l’annulation de ces restrictions ; par contre les investisseurs devront agir avec des mesures concrètes et des garanties de réalisation de ces investissements, sans avoir le droit de s’éloigner durant cette période.

Les principales nouvelles recommandations de la deuxième édition du Livre Blanc, qui s’ajoutent à celles de 2005, requièrent, entre autres, que la législation ne soit plus modifiée suite à des certains abus, qu’il y ait des révisions de la politique fiscale et de l’assurance du libre fonctionnement de la justice et de la façon de sélectionner les juges.

Les investisseurs étrangers proposent également aux autorités de se rapprocher du secteur privé, y compris des compagnies étrangères dans la construction, la reconstruction et la gestion des routes nationales et de reconnaître la validité des certificats vétérinaires qui ont été délivrés par les états membres de l’Union Européenne, sur le territoire national.

Selon le ministre des Finances, Mihai Pop, beaucoup de ces recommandations, appelées « objections », ont été réalisées. « Je fais référence au domaine que je connais le mieux : la politique fiscale et l’administration fiscale. Il sera utile de faire quelques exceptions ou corrélations axées sur la réalité économique nationale. Ce Livre comprend des propositions qui sont pratiquées dans les pays européens avec une économie de marché très avancée. Mais on constate qu’il faut beaucoup de temps pour mettre en œuvre ces pratiques », a mentionné le ministre des Finances.

Cependant, Viorel Melnic, ministre adjoint de l’Economie et du Commerce, a une autre opinion. « Ce Livre Blanc n’est qu’une reconnaissance des choses inaccomplies, des choses irréalisées, ainsi que d’objectifs en perspective », affirme le ministre adjoint de l’Economie et du Commerce.

Article publié sur www.bbc.co.uk/romanian/news, traduit par Olga Afanasie. Relecture - Michèle Chartier.

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