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L’Agence Universitaire de la Francophonie facilite la mise en pratique des projets d’insertion professionnelle

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Article par Oxana Căpăţînă

L’importance des stages paraît fondamentale pour l’encouragement de l’insertion professionnelle des étudiants de l’enseignement supérieur. L’actualité parle, de plus en plus souvent, des stages des étudiants et de l’accent mis sur la professionnalisation des universités.

Même si les effets directs sur les futures compétences professionnelles de l’étudiant ne sont pas détectables facilement après un stage de courte durée et même si les subdivisions d’accueil se voient parfois obligées de faire des concessions pour accueillir des jeunes en stage (désigner des “satellites” qui les guideraient- ceci impliquant des dépenses supplémentaires, bien sûr), il faudrait reconnaître que ces stages améliorent l’adéquation entre la formation initiale et le marché du travail, par un renforcement de la professionnalisation et des savoirs transmis, du savoir faire, des compétences sur le terrain et d’une meilleure connaissance de soi.

23 novembre 2012. Rencontre des représentants de l’AUF (Antenne de Moldavie) avec les professeurs et les étudiants de la Faculté des Langues et Littératures Etrangères de l’USM

Ces expériences professionnelles uniques permettent aux étudiants de s’adapter individuellement aux évolutions de l’emploi et aux conditions futures de travail, auxquelles ils se heurteront une fois diplômés.

Mais s’il s’agit d’un stage professionnel à l’étranger, la responsabilité devient encore plus évidente : afin d’atteindre les objectifs d’apprentissage et les buts spécifiques reliés à cette période de stage, l’étudiant devrait respecter les clauses d’une convention de stage, signée et reconnue par son université d’origine et par la subdivision d’accueil de l’étranger. C’est pourquoi, une fois le stage approuvé et enregistré, ce sera à lui de discuter et de déterminer avec la subdivision d’accueil les meilleures conditions de réalisation du stage. Tout ce processus s’avère parfois difficile, ressemblant à un parcours de combattant… Voilà pourquoi l’implication d’un opérateur est opportune, à plusieurs étapes de ce parcours : constitution du dossier de stage, subventions, assurances, monitoring sur place, etc.

Dans ce contexte, les étudiants de l’Université d’Etat de Moldavie sont en droit de remercier l’Agence Universitaire de la Francophonie (opérateur international) pour les subsides accordés à ceux qui identifient une subdivision d’accueil dans un pays francophone et y font des stages. Les stages de 1 à 3 mois, subventionnés par l’AUF, deviennent de plus en plus populaires parmi nos étudiants.

C’est au sujet d’un nouvel appel d’offres (année 2013) qu’on a discuté, ce 23 novembre 2012, lors de la rencontre des représentants de l’Antenne de l’AUF de Chisinau avec les étudiants de l’Université d’Etat de Moldavie, des Départements de Philologie Française « Grigore Cincilei » et de Traduction, Interprétation et Linguistique Appliquée.

M. Roman Kwiatkowski, Responsable de l’Antenne AUF de Chişinău et Mme Virginia Revenco, chargée de projet à la même subdivision, ont parlé aux futurs stagiaires des étapes à parcourir en vue de mener à bonne fin le processus du dépôt des dossiers de bourse de stage.

M. Roman Kwiatkowski et Mme Virginia Revenco, parlant aux étudiants de l’importance des stages professionnels à l’étranger

Ils ont, en particulier, mentionné que l’étudiant qui réalise un stage dans un/une entreprise/centre/association/institution et qui veut assurer le succès de son intégration au milieu de travail et atteindre les objectifs du stage, doit adopter des attitudes et des comportements bien particuliers : savoir comment identifier la subdivision d’accueil, négocier une convention et les dates du stage avec celle-ci, bien constituer un dossier de demande de bourse, rédiger un projet de stage convaincant et personnel, éviter de s’inspirer des projets déjà existant en ligne, etc.

Mme Ludmila Zbant, doyenne de la Faculté des Langues et Littératures Etrangères de l’USM, a remercié les représentants de l’AUF (Antenne de Chisinau) pour leur implication au soutien des programmes d’insertion professionnelle de nos étudiants. L’intervenante a formulé une doléance positive et encourageante : on espère retrouver, parmi les gagnants de ces subsides de stage, plusieurs étudiants de notre Faculté.

A la fin de cette rencontre, deux étudiantes du Département de Philologie Française, Elena Jechiu et Mariana Ambrosii, récemment (novembre 2012) revenues en Moldavie, après leurs stages professionnels en France, ont fait une présentation sur cette courte période d’intégration au monde de travail, qui s’est déroulée au Centre d’Art Contemporain Frank Popper de Marcigny, en Bourgogne. Puisque leurs interventions étaient transposées en Power Point, sept groupes d’étudiants ont réussi à les écouter et ont pu apprécier la valeur de ce genre d’expérience inédite, acquise à un si jeune âge.

Elles ont, en particulier, mentionné que la mission du CAC Frank Popper consiste à faciliter l’accès à l’art nouveau, avec des outils pédagogiques, dont la médiation culturelle. Elena Jechiu et Mariana Ambrosii ont ensuite parlé du développement de leur stage, des missions principales et des tâches périphériques remplies lors du stage, des connaissances et des compétences acquises, des difficultés rencontrées et des solutions apportées. Les interventions ont été couronnées par des réflexions sur la vie en société : l’intégration d’un stagiaire étranger à un milieu social autre que celui de son pays.

Elena Jechiu et Mariana Ambrosii, avant la présentation.

Les modératrices ont mentionné l’importance d’un encadrement efficace et de haute qualité, pour un bon déroulement du stage. Dans ce contexte, elles ont parlé des co-fondateurs du CAC Frank Popper, M. Georges Silva et M. Franz Späth et de leur aide précieuse dans la réalisation de ces stages professionnels. A la fin de la rencontre, les étudiants posaient des questions sur la procédure d’identification des subdivisions d’accueil ; ils étaient, également, curieux de parler encore à ces deux stagiaires qui avaient une riche expérience à partager.

Evidemment, il reste encore beaucoup à faire pour mieux adapter l’offre d’éducation et de formation aux besoins spécifiques des jeunes. Dans ce contexte, des efforts conjoints s’imposent : les universités devraient identifier directement des subdivisions d’accueil, dans le pays ou à l’étranger, pour y déployer des projets d’insertion professionnelle.

La transition réussie vers l’emploi et le monde des adultes doit donc s’inscrire dans le contexte plus large des évolutions socioculturelles engendrées par la modernité.

Pour le site www.moldavie.fr Oxana Capatina, responsable des relations internationales, DFF, FLLS, USM. 

Le 5 décembre 2012

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