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De l’académique à l’interculturel

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Deux étudiantes moldaves font part des leurs impressions après un stage académique à l’Université de Genève, en Suisse

Article de Ludmila CRETU et Ecaterina VERBENIUC, étudiantes en IIe année de mastère, Faculté des langues et littératures étrangères, Université d’État de Moldavie

Étant à la fin du deuxième cycle universitaire, nous avons eu la chance d’être sélectionnées par l’Université d’origine, ainsi que par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), pour un stage académique à l’Université de Genève, en Suisse. Ce stage faisait partie de la série de mobilités des enseignants et des étudiants, dans le cadre du Projet d’encouragement des masters francophones de la région, financé par l’AUF. Dans le cadre du même Projet, nous avons eu la possibilité d’écouter, au sein de notre Département, les conférences des professeurs invités de Constanta et de Galati (Roumanie) et de Toulouse (France). Il est certain donc que cette mobilité de qualité a contribué incontestablement à l’enrichissement de notre parcours formatif en linguistique.

Genève, nous sommes enchantées d’avoir fait ta connaissance ! Car, il serait opportun de savoir que Genève est une ville magnifique qui touche par sa simplicité et par l’expression souriante de ses citoyens. Nous avons eu la chance d’être accueillies par un début de mars ensoleillé qui se mariait parfaitement avec une légère brise rafraîchissante du lac Léman, impressionnant par la transparence de ses eaux et le nombre d’oiseaux à sa surface. Les petites promenades au long du lac nous ont offert des images fantastiques sur le célèbre Jet d’Eau, qui dépasse la hauteur de 140 m. et qui est le symbole par excellence de la ville de Genève.

Le charme de Genève est irrésistible : impossible de ne pas apprécier la verdure des parcs, le bleu du ciel, la neige au sommet des montagnes et le soleil sur le toit des voitures, se précipitant tôt dans la matinée. L’Université de Genève, quant à elle, nous a accueillies d’un air bienveillant, comme elle le fait d’ailleurs avec tous les étudiants qui souhaitent y faire leurs études. Nous pointerons ici, en premier lieu, l’accueil chaleureux de Mr. Jacques Moeschler, professeur de linguistique et notre responsable de stage, qui s’est intéressé tout de suite à la problématique de nos mémoires de mastère et a fait tout le nécessaire auprès de ses collègues pour que nous puissions bénéficier au maximum de ce séjour académique. Nous avons beaucoup apprécié ses efforts et ses conseils ponctuels sur le traitement de différents exemples liés à nos mémoires de mastère, mais nous noterions surtout sa manière de tenir ses cours de pragmatique où chaque étudiant est encouragé à intervenir, à dire son opinion, à avancer des hypothèses sur un sujet contradictoire. Le feed-back des professeurs est toujours immédiat et les réponses sont exhaustives, avec des exemples de la vie quotidienne, cette relation enseignant-étudiant étant tout à fait spéciale, nous dirions une relation plutôt amicale, égalitaire, qui motive les étudiants à extérioriser leurs pensées, dans un questionnement perpétuel vis-à-vis des problématiques abordées. En ce qui concerne les salles de bibliothèques, nous y avons retrouvé un personnel attentif, toujours à notre écoute, prêt à nous guider dans notre démarche.

Le stage académique que nous avons passé à l’Université de Genève, au Département de Linguistique, à partir du 01.03.16 au 31.03.16, nous a permis donc d’avoir accès à un autre niveau d’enseignement dans certains domaines de la linguistique – la pragmatique par excellence – et de réaliser à quel point l’aspect pragmatique d’une langue étrangère est important pour un processus communicatif efficace.

Nous avons eu la possibilité inédite d’écouter les cours du Prof. Moeschler, un grand chercheur dans les domaines de la sémantique et de la pragmatique, qui nous a révélé des facettes tout à fait inconnues des Inférences pragmatiques et nous a expliqué de quelle manière il serait approprié de réaliser les interprétations scalaires afin d’avoir une compréhension correcte du message adressé par un interlocuteur étranger. Sans aucun doute, le stage que nous avons fait, par le biais de l’AUF, à l’Université de Genève nous a ouvert une possibilité inédite de découvrir le milieu universitaire genevois et d’interagir étroitement avec des professionnels de linguistique française.

Ce fait nous a permis non seulement d’accroître nos compétences initialement acquises durant nos études universitaires et nos expériences professionnelles (comme par exemple les compétences linguistiques, communicatives, d’analyse et de synthèse, de décodage/d’interprétation, d’autoévaluation, etc.), mais aussi de mettre en pratique d’autres compétences insuffisamment exploitées jusqu’à ce moment-là. Nous avons eu l’opportunité extraordinaire de découvrir un milieu universitaire d’une notoriété internationale exceptionnelle et d’acquérir des connaissances linguistiques profondes qui nous ont fait mieux comprendre certains aspects liés à la communication interculturelle.

Osez donc l’aventure dans l’interculturel ! Cela vaut bien le coup !!!!!!!!!!!!!!!!!!

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