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Veronica Nauc, présidente de l’Association Québec-Moldavie. Février 2006

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1) Véronica Nauc, vous êtes la présidente de l’Association Québec Moldavie (AQM). Comment est née l’idée de créer l’association ?

La société québécoise étant pluriethnique, le Québec est une terre d’accueil pour plusieurs milliers d’immigrants. À cet effet, il existe un nombre grandissant d’organismes et d’associations qui œuvrent pour le rapprochement interculturel et l’intégration. C’est dans cette perspective que l’idée de créer notre association a été née. Il faut ajouter qu’au Québec, on ne connaît presque pas la Moldavie. L’AQM s’est donc fixé comme objectif principal de faire découvrir aux Québécois l’existence de la Moldavie sur la carte du monde et la présence des Moldaves dans la société québécoise.

Par ailleurs, l’élément en commun entre les deux peuples c’est le côté latin qui se traduit par la francophonie. L’AQM est donc une association francophone qui a pour mission d’organiser des événements et des rencontres visant à développer des échanges culturels et une coopération entre la Moldavie et le Québec et de faciliter l’intégration des Moldaves dans la société québécoise.

2) Combien de Moldaves se trouvent actuellement au Canada ? La Moldavie commence-t-elle à y être mieux connue ?

Malheureusement, il est difficile de répondre à cette question car il n’existe aucune statistique fiable à cet effet. Dans les rapports sur l’immigration, les ressortissants moldaves sont recensés dans la catégorie « Autres nationalités »… Cependant, au cours de son existence, l’AQM a été en contact avec une quarantaine de Moldaves résidant majoritairement au Québec.

Depuis la création de l’AQM en mai 2004, ses membres ont participé à des manifestations culturelles en présentant la Moldavie. Plusieurs rencontres sociales entre les Moldaves résidant à Québec et des Québécois ont été organisées. Notre association a établi des contacts avec plusieurs organismes gouvernementaux et d’autres associations œuvrant dans le même secteur. Certes, tous ces efforts ne sont pas sans résultats. Toutefois, nos ressources (humaines et financières) sont limitées et, pour susciter l’intérêt du grand public, il reste encore du travail à faire.

3) Vous organisez avec votre association la deuxième édition d’un concours d’écriture, « En Français par mots et merveilles ». Quels sont vos attentes pour ce concours ?

S’inscrivant dans le cadre de la Francofête (évènements entourant la Journée internationale de la Francophonie), la première édition du concours a connu un vif succès. Nous avons, donc, décidé de poursuivre cette initiative pour une deuxième année consécutive.

Cette année, le concours se déroule dans deux lycées bilingues : Gheorghe Asachi (Chisinau) et Constantin Stere (Soroca). L’objectif général de ce concours est de contribuer au rapprochement des Québécois et des Moldaves par le biais de la francophonie. Cette activité qui requiert la participation des écoliers moldaves tente de mettre en relief leur sentiment d’appartenance à la communauté francophone et de valoriser l’apprentissage du français en Moldavie. En même temps, nous espérons faire connaître davantage le Québec en Moldavie.

Propos recueillis par Florent Parmentier, analyste-politique pour Moldavie.fr

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