Les légendes de la villa de Mândâc

En 1877, la construction d’un beau manoir a commencé entre les villages de Mândâc et de Cotova. Impressionné par la beauté et le calme de cette zone, le boyard d’origine polonaise, Kaetan Ohanowicz, a choisi cet endroit pour sa future résidence. Conçu par le célèbre architecte Alexandre Bernardazzi, le bâtiment à deux niveaux a une architecture polonaise, distincte de celle des maisons de la noblesse locale.

Plusieurs légendes et énigmes liés à ce bâtiment, comme à l’ensemble du complexe, sont toujours racontés par les habitants des villages voisins. On dit que ce manoir avait 5 entrées et le boyard, superstitieux par sa nature, ne sortait jamais par où il entrait. On dit également qu’il y avait plusieurs passages souterrains depuis la cave de la maison vers le parc, dont un menait vers le caveau familial.

Les habitants affirment que le parc a été planté en seulement quarante jours pour la raison suivante – la petite amie polonaise du boyard allait lui rendre visite et il a souhaité lui faire une belle surprise. En un temps record, des grands arbres d’autres parcs ont été replantés ici et les lacs de la villa ont été peuplés de la carpe miroir (pour la première fois en Bessarabie). Aujourd’hui encore, on peut admirer l’allée aux hêtres, la passerelle sur le ruisseau et la table en pierre près d’une source.

Dans la profondeur du parc se trouve le caveau familial - une construction unique en grès qui ressemble à un temple gréco-romain en miniature. Avec ses quatre colonnes doriques à l’entrée, il a attiré des dizaines de chasseurs de trésors et des vandales.

L’église en bois de Măcăreuca

Le village de Măcăreuca est fier de son église en bois dont la première mention date de l’an 1793 lorsque sa toiture a été réparée, ce qui est la preuve du fait que l’église est encore beaucoup plus ancienne. La construction de l’église en bois de Măcăreuca est due à la dynastie des boyards Russo. Les petites fenêtres originales ont été conservées jusqu’à nos jours. Devant le porche de l’église se trouve la crypte de la dynastie.

Après la construction de la nouvelle église en pierre, plus spacieuse, celle en bois a perdu son utilité pratique.

Le manoir d’Ion Hăsnaş

A une cinquantaine de kilomètres de Soroca se trouve l’ancien manoir des boyards Hasnaş. Ion Hasnaş, considéré comme le fondateur du village de Sofia, avait sa résidence à Bucarest, mais il avait l’habitude de venir se reposer à Sofia avec sa famille, surtout en été. Ayant fait ses études à Vienne, c’était une personne cultivée et raffinée.

Le manoir a été érigé en 1848. A la différence d’autres manoirs de Moldavie, c’est un immeuble discret dont le style éclectique combine plusieurs éléments architecturaux. Parmi les éléments spéciaux - la flèche sur le toit et les dauphins sur la façade.

Le bâtiment a en grande partie conservé son aspect d’origine et tandis que son extérieur est sans grandes prétentions, alors l’intérieur avec des poêles à chauffer en faїence vernissée, avec des décorations ornementales et le plafond avec des éléments particuliers lui confèrent une importance artistique nationale.

Après la nationalisation du manoir, l’immeuble avait hébergé un hôpital, puis l’école du village. Depuis l’an 1990, le manoir héberge le musée du village de Sofia.

Les sources de Cotova

Les sources de Cotova sont fameuses dans le nord de la Moldavie. Quiconque a bu de l’eau de « Cîsmeaua lui Moş Pricochie » ou de « Izvorul Mare » se souvient longtemps du goût particulier de leur eau.

On pense que cette merveilleuse eau aux propriétés curatives jaillit d’un immense lac ou d’une rivière souterraine. Les habitants de la zone croient que l’eau de ces sources et un élixir de jeunesse.

Le musée des agriculteurs

Depuis des siècles, les paysans travaillent la terre à l’aide de différents outils agricoles, certains hérités de leurs ancêtres, d’autres inventés au fil du temps. Petru Flocosu, un agriculteur de Drochia, a ouvert un musée près du village de Cotova, pour présenter divers outils agricoles utilisés par les paysans moldaves au long des derniers siècles. Certains outils sont encore utilisés aujourd’hui, tandis que d’autres sont devenus des témoignages d’autres époques historiques.

Source : https://observatorul.md/top-5-atractii-turistice-din-raionul-drochia

Le mars 2023