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Les Moldaves de Paris ont commémoré les événements du 7 avril 2009

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Le soir du 7 avril, nos compatriotes qui séjournent dans la capitale française de se sont réunis près du monument à Mihai Eminescu pour commémorer ensemble les événements tragiques déroulés à Chisinau le 7 avril 2009. L’action a été organisée à l’initiative d’un groupe de ressortissants moldaves très actifs dans les cercles associatifs de Paris - Doina Guzun, Liliana Roșca, Mihai Dobrin, Dorin Dușciac, Ion Ciobanu.

L’action a commencé par un moment de recueillement en signe d’hommage aux victimes des violences d’il y a 5 ans – des jeunes décédés ou portés disparus.

« Pour moi, cela reste un mystère, aujourd’hui encore, qui a commencé les hostilités ? Qui a lancé la première pierre ? Je ne sais pas si nous aurons prochainement des réponses à ce genre de questions », a dit Vitalie Onuță, un des participants aux protestations de Chisinau.

Doina Guzun, Présidente de l’Association „Jeunes Moldaves”, a parlé de la mobilisation des étudiants originaires de Moldavie qui faisaient, à l’époque, leurs études dans des universités de Roumanie et du blocage, ces jours-là, de la frontière de la Moldavie afin d’empêcher la participation aux manifestations de Chisinau de ces étudiants.

Alexandu Herlea, Président de l’Association „La Maison Roumaine” a mentionné : „C’est toujours encourageant de voir des jeunes qui se mobilisent, prêts à faire de grands efforts, voire des sacrifices, afin de changer des choses, d’aligner leur pays aux grandes valeurs européennes – démocratie, liberté, solidarité. Les manifestations du 7 avril 2009, je les perçois comme une protestation des jeunes contre la situation désastreuse dans le pays, tant du point de vue économique, que moral. »

« La première « révolution Twitter » nous a apporté de la liberté et nous a ouvert le chemin vers l’Union Européenne. Malheureusement, cela n’a pas été possible sans subir des pertes humaines. Quatre jeunes décédés, environ 10 disparus, des centaines de jeunes maltraités dans les commissariats de police – voici le bilan tragique de ces événements. Le 7 avril n’appartient pas à un parti politique, à une association ou à un groupe de personnes, c’est la Journée de la Liberté – la nôtre. Cette date triste doit être commémorée chaque an par des actions sobres, à la hauteur morale de ceux qui ont eu à souffrir » ont conclu les participants aux actions de commémoration.

Information transmise par Liliana Rosca

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