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Vernissage à Lyon d’une exposition consacrée au peintre moldave Zwy Milshtein

A Lyon, monsieur le directeur de la Fondation Renaud, Jean-Michel Bossard, les commissaires de l’exposition, Alin Avila et Patrice Charavel, ainsi que les membres de la famille de Zwy Milshtein ont organisé une magnifique exposition de l’œuvre du peintre moldave, décédé en 2020.

Le vernissage a regroupé plus d’une centaine d’invités le 17 février 2022. L’événement d’importance a été placé sous le haut patronage de l’Ambassade de Moldavie en France.

Le Professeur Christian Daudel, consul honoraire de la République de Moldavie pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, représentant madame Corina Calugaru, ambassadrice de Moldavie à Paris, a lu le texte l’allocution d’usage transmis par Son Excellence, excusée en la circonstance.

La Fondation Renaud est ainsi particulièrement honorée de présenter près de 80 œuvres d’un artiste si rare, si complet et si singulier dont la renommée internationale n’est plus à démontrer.

Déambulation et immersion au cœur de la peinture de Zwy Milshtein. Véritable plongée sensitive dans un univers particulier. Chaque tableau est un voyage émotionnel unique. Réelle incursion dans les souvenirs de ce petit garçon juif, hanté par les horreurs de la seconde guerre mondiale. On perçoit sa peur, sa panique ses troubles. Mais pas seulement. C’est là toute la sublime complexité de Milshtein et ses nombreuses clés de lecture. Derrière le chaos, le fracas, la tristesse émergent l’espoir, l’intensité, l’humour, l’amour, la mémoire, la vie, la résilience. SA Résilience. Car, comme il a pu le dire, il a survécu. Dans le travail de Milshtein, il y a aussi une esthétique si particulière faite de traits nerveux, d’éclaboussures, de tâches, de couleurs magiques qui se rencontrent ou se heurtent Tout ce qui fait de lui un artiste rare et exceptionnel.

Peintre, écrivain, graveur, sculpteur, Zwy Milshtein dépasse les frontières. Sous le signe de l’exil, c’est d’abord le passage entre les frontières terrestres qui lui est imposé à travers une Europe bouleversée par les terreurs. Si l’artiste reconnait que cette période d’errance est au centre de son imaginaire, il a su la vêtir d’une forme renouvelée, en traversant les genres artistiques, les techniques, les règles, les approches, les matériaux, les dimensions sous le signe d’une curiosité permanente et d’un besoin constant de surprendre et d’innover.

Info fournie par Christian Daudel

Le 22 février 2022

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