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Une confirmation du soutien aux professeurs de français de Moldavie

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Jean-Pierre CUQ, Président de la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) et Doina Spita, Présidente de la Commission pour l’Europe Centrale et Orientale de la FIPF, ont effectué, les 15 et 16 avril 2014, une visite en Moldavie. La visite a eu lieu à l’invitation de l’Association des Professeurs de Français de Moldavie.

Lors de leur séjour à Chisinau, les deux officiels de la FIPF ont eu des rencontres avec un grand nombre de professeurs de français, tout comme avce des étudiants et des élèves francophones. Accompagnés par la Président de l’Association de Professeurs de Français de Moldavie, ils ont également fait une visite à l’Alliance Français de Moldavie.

M. Cuq en visite à l’Alliance Française. Photo : l’Alliance Française

La rédactrice-en-chef de notre portail, Nadejda Demian, s’est entretenu avec M. Cuq.

ND : Tout d’abord, je voudrais vous demander de nous faire part du but de votre visite en Moldavie.

M. Cuq : Je suis venu en Moldavie parce que je voulais le faire depuis longtemps, mais je n’avais pas encore eu l’occasion et je suis venu aussi pour dire à mes collègues de l’Association des Professeurs de Français de Moldavie qu’ils ne sont pas tout seuls dans le monde. Je suis venu avec ma collègue Doina Spita qui est la Président de la Commission pour l’Europe Centrale et Orientale et qui donc s’occupe de toute la région.

Les professeurs de français de Moldavie font partie d’un ensemble beaucoup plus vaste – nous avons 80 mille adhérents dans 145 pays du monde et leur combat, leur lutte ici, leur militantisme n’est pas unique au monde, mais il est partagé par la plupart des collègues, professeurs de français. Moi, comme Président de cette Fédération, je voulais venir les saluer et aussi leur rendre l’hommage qu’ils méritent pour tout leur travail.

ND : On est toujours fiers d’affirmer que la francophonie est très présente en Moldavie, qu’on est un des pays les plus francophones du monde. Avez-vous, toutefois, repéré certains points faibles dans l’enseignement du français en Moldavie ?

M. Cuq : Je suis arrivé hier et je pars ce soir, alors je ne peux pas me faire une idée très précise. Mais d’après ce que je sais, ce que mes collègues disent, ce qu’ils montrent, ce qu’ils produisent, globalement, moi, j’ai l’impression, même la certitude, que les professeurs de français d’ici sont des professeurs de grande qualité et que, même s’ils ne sont pas constamment au contact des autres francophones (ce qui, peut-être, leur manque le plus – aller dans des pays francophones, recevoir davantage de francophones pour garder ce contact-là), je pense que, du point de vue professionnel, les parents moldaves peuvent avoir confiance dans els professeurs de leurs enfants !

ND : Je reformule un peu la question – quels sont les cibles du possible soutien de la part de la Fédération Internationale des Professeurs de Français à la Moldavie ?

M. Cuq : Oui, ça c’est effectivement autre chose ! C’est, d’une part, ce contact qui est primordial, je pense, entre les professeurs de français du monde entier, mais nous avons aussi beaucoup de programmes particuliers : nous avons des programmes de formation pour le cadre associatif auxquels ont participé déjà certains collègues de Moldavie, nous avons un programme de formation de formateurs, dans lequel la Moldavie est impliquée également, nous avons une plate-forme communicative par l’Internet sur laquelle il y a un partage pédagogique et le site www.francparler-oif.org que nous animons et qui est à la fois disponible pour tous les professeurs de français, mais qu’ils peuvent, eux-aussi, alimenter de leur savoir-faire.

Vous savez, la Fédération et le monde associatif, c’est un système d’échanges. Il y a la revue Le Français dans le monde, bien entendu, et d’autres publications pour des gens qui font de la recherche, en didactique ou en méthodologie. On essaye de fournir beaucoup d’aide de ce type-là, mais, en même temps, ce sont des choses qui fonctionnent seulement si chacun donne aussi, de son côté, de son expertise.

ND : Et pour conclure, vos impressions sur la Moldavie ?

M. Cuq : Je suis arrivé hier seulement et j’ai vu que Chisinau était une ville bien verte, mais ça, je le savais déjà. J’ai trouvé que c’était une ville agréable et sympathique pour le peu que j’ai pu la voir. J’ai eu la chance de faire un peu de route, car je ne suis pas venu directement en avion, mais de Roumanie, par la route, et donc j’ai vu un peu la campagne que j’ai trouvé très jolie. Cela m’a fait plaisir de voir tout cela !

ND : Merci.

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