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Malory Moll : « Les Moldaves accueillent les bras ouverts les étrangers et font tout pour qu’ils se sentent bien. »

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Malory Moll

Chère Melle Malory Moll, depuis combien de temps êtes-vous en Moldavie et quel est le but de votre séjour ?

Je suis en Moldavie depuis fin février, le 19 février 2011 pour être exacte. Je retourne en France le 19 juillet 2011 : je serais donc restée 5 mois. J’effectue un Service Volontaire Européen dans le Musée d’Ethnographie et d’Histoire Naturelle, rue Kolganiceanu. Le but de ce SVE est de se rendre utile dans un pays étranger et de découvrir une nouvelle culture. J’effectue ce SVE dans le cadre de mes études. En effet, je suis en 2e année de Master à l’IUFM de Marseille, et n’ayant pas réussi le concours, le directeur m’a proposé de partir à l’étranger pour effectuer un SVE. J’aurais pu continuer le parcours habituel à l’IUFM mais j’ai préféré me rendre utile. On m’a proposé de nombreux projets, mais celui concernant le Musée de Chisinau a retenu toute mon attention. J’ai plutôt choisi le projet que le pays et le fait que le projet ait lieu en Moldavie ne m’a pas arrêtée dans mes démarches.

Que saviez-vous de ce pays avant d’y venir ? Vos impressions d’avant ont-elles changé depuis que vous êtes en Moldavie ?

Avant de venir, je ne connaissais rien du pays, ni de sa position géographique. J’ai donc décidé de faire des recherches sur la culture moldave. C’est ainsi que je suis tombée tout à fait par hasard sur le site www.moldavie.fr qui m’a beaucoup aidée : il m’a permis d’en apprendre plus sur les coutumes et de bonnes adresses utiles. Je suis donc partie en Moldavie dans le but de tout découvrir sur place, c’était une sorte d’aventure. Je suis partie sans avoir vraiment d’impressions, peut-être un peu peur de me retrouver seule dans un pays que je ne connaissais pas et dont j’ignorais totalement la langue, le tout loin de ma famille !

En arrivant, j’étais stupéfaite de découvrir autant de neige et le froid qui l’accompagnait ! Vivant à Marseille, je ne connaissais pas beaucoup le vrai temps hivernal. J’ai eu beaucoup de mal à m’habituer au froid mais grâce à l’initiative de mes parents, j’étais bien équipée !

La première chose qui m’a marquée ça a été les transports en commun : le microbus s’arrête à la demande, n’importe où quand vous lui demandez !

Mes impressions sont plutôt positives sur ce pays qui me plaît beaucoup !

Quels sont, selon vous, les traits distinctifs des Moldaves ?

Pour moi, les Moldaves vivent dans la « cool attitude », sans stress. Ils accueillent les bras ouverts les étrangers et font tout pour qu’ils se sentent bien. Je vis dans une famille d’accueil : ils sont tous très aimables, m’invitent à manger, discutent avec moi et me font découvrir le village dans lequel ils vivent : Lalova.

J’ai pu remarquer qu’il y avait un certain respect entre tous les Moldaves : par exemple, pour le 9 mai 2011, jour de la Victoire dans la Seconde Guerre Mondiale, j’ai pu voir de nombreuses personnes, jeunes ou moins jeunes, offrir des fleurs aux soldats encore vivants. Cela m’a beaucoup touchée.

Les Moldaves sont toujours prêts à vous aider si vous êtes perdus ou si vous ne comprenez pas ce que l’on vous dit. Par exemple, j’ai dû acheter une clé USB internet dans une boutique de téléphonie mobile. Je ne comprenais pas ce que le vendeur m’expliquait ; il est donc allé chercher la responsable qui, par bonheur, parlait un peu le français.

Qu’est-ce que vous plaît et qu’est-ce que vous déplaît en Moldavie ?

Ce qui me plaît en Moldavie ce sont les parcs de Chisinau, les petites boutiques Fornetti qui font de merveilleux petits encas. J’aime également les grands centres commerciaux qui sont toujours décorés ou toujours animés.

J’apprécie les transports en commun dont le réseau est extrêmement bien organisé. J’aime le fait que Chisinau soit une ville « vivante » de jour comme de nuit. J’adore la Piata Centrala où l’on trouve de tout et à petits prix !

au marché central

Ce que j’apprécie le moins, c’est l’état des routes qui sont vraiment abîmées, et cela se ressent quand on est en microbus ou en voiture. Certaines routes de Moldavie ne sont même pas goudronnées !

Vos projets d’avenir ont-ils des points de tangence avec la Moldavie ?

Espérant finir mes études cette année, j’espère pouvoir devenir professeur d’école dès septembre 2011, à Marseille. Je ne resterais pas en Moldavie mais j’y reviendrais sûrement en vacances pour revoir ma famille d’accueil !

Il y a beaucoup à faire en Moldavie : les routes, le développement du tourisme, revoir l’organisation et la pédagogie employée au sein des centres d’animations pour enfants…

Si je ne parviens pas à obtenir mon concours, je serais partante pour faire découvrir la Moldavie dans les différentes agences de tourisme en France et leur proposer des circuits touristiques. Cela serait un plus pour le pays et l’aiderait à développer le tourisme. Il y a tant de choses à voir que même en cinq mois je n’ai pas pu tout voir ! Et c’est bien dommage car la Moldavie est un pays, certes pas montagneux, mais qui possède de nombreuses collines, forêts et parcs !

Par contre, de retour en France, je proposerais des cours de roumain, étant donné que je l’ai un peu appris grâce à un professeur vraiment très patiente !

Merci, Melle MOLL.

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