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Danny Ronne : « Je suis tombé très vite sous le charme de la vie moldave »

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Il a quitté le pays où il a vécu pendant 65 ans pour tout recommencer en Moldavie où il est venu suivant l’appel de son cœur. C’est l’histoire de Danny Ronne, un musicien français qui, depuis quelques années, vit une belle aventure aux côtés de Maria, la femme dont il est tombé follement amoureux. Danny a aimablement accepté de nous laisser entrer dans les coulisses de sa vie en Moldavie.

- Cher Danny, racontez-nous l’histoire de votre arrivée en Moldavie.

- Je suis venu en Moldavie pour suivre Maria qui est maintenant mon épouse. Voilà 3 ans déjà que je suis arrivé et je ne regrette absolument rien. La vie réserve quelquefois de bonnes surprises, la preuve ! Maria est venue en France me visiter et, après un mois, je l’ai raccompagnée en Moldavie où je suis resté pour partager ma vie avec mon professeur de français.

- Que saviez-vous de la Moldavie avant d’y venir et comment avez-vous trouvé le pays une fois arrivé sur la terre moldave ? Avez-vous constaté des choses choquantes pour vous ?

- Je ne connaissais rien de la Moldavie, excepté à travers Hergé et son album « Le sceptre d’Ottokar ». Je suis tombé très vite sous le charme de la vie moldave, je me suis retrouvé dans l’ambiance de mon enfance, avec les vraies valeurs, la simplicité et surtout le courage des Moldaves au labeur. Sans critiquer mon pays d’origine, la France se dégrade un peu plus chaque jour, à mon humble avis !

Ce qui m’a choqué, disons plutôt surpris, c’est de voir autant de voitures de luxe dans un pays considéré mondialement comme un pays pauvre !

- Vous a-t-il été facile de vous adapter au mode de vie et à la réalité moldave ?

- Je me suis très vite adapté au mode de vie et à la réalité Moldave ! La population est simple et sincère, ils ont presque tous leur maison et ils en sont fiers ! Même si quelques fois l’aspect extérieur contraste avec l’intérieur magnifiquement meublé et décoré. Ils sont très hospitaliers et vous reçoivent avec le cœur sur la table.

Je dois dire que les Moldaves travaillent comme des fourmis, mais qu’elles sont belles ces fourmis !

- Avez-vous construit « votre petite France » en Moldavie ?

- Je ne construis pas ma petite France ici, par contre, je partage un peu de mes connaissances françaises (cuisine, musique, etc.) et cela donne souvent des mélanges extraordinaires. Le partage franco-moldave est fabuleux, en musique on appelle ça l’évolution. J’ai de nombreux amis moldaves et je me sens intégré et accepté.

Danny Ronne et le fameux chanteur moldave, Ion Suruceanu ( à gauche)

Je collabore musicalement avec Ruslan Taranu (arrangeur, producteur, directeur artistique et guitariste d’exception). Ruslan est Moldave et j’ai la chance qu’il parle très bien français, vu qu’il a travaillé 20 ans dans les plus grands studios d’enregistrement de Paris.

- Quels éléments du quotidien moldave avez-vous intégré dans votre routine ?

- La nourriture, le marché central, les parcs, la façon de vivre et bien sûr la musique.

- Vous êtes un grand passionné de la musique et vous avez des projets musicaux franco-moldaves. Parlez-nous-en.

- Oui j’ai des projets musicaux en Moldavie, mon deuxième album « Parcours » sort ce jeudi, 1er Octobre 2020.

Malheureusement, un an après mon arrivée, j’ai perdu ma fille Elisa, âgée de 8 ans, après de pénibles mois d’hôpitaux en hôpitaux. Mon premier album « Nostalgia Sufletului » a été fait à sa mémoire, il y a quelques mois. Nous sommes déjà au travail sur un troisième album. Je souhaite rencontrer d’autres musiciens moldaves et russes pour de nouveaux partages.

Merci, Monsieur Ronne. Bonne chance pour vos projets !

Le 30 septembre 2020

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