Le Conseil européen de Thessalonique de juin 2003 salue cette initiative, qui est aussi largement portée par les nouveaux Etats membres, à l’exemple de la Pologne. Cette approche du voisinage est aussi confirmé par la doctrine de sécurité de l’Union Européenne, adoptée en décembre 2003.
La Politique européenne de voisinage a pour mission de partager avec les pays limitrophes les avantages de l’élargissement de l’UE (stabilité, la sécurité et la prospérité) sans pour autant bénéficier d’une adhésion à l’UE. L’objectif est clair : éviter que l’élargissement du 1er mai 2004, ainsi que celui de 2007, ne créent de nouvelles fractures en Europe, notamment économique.
La politique de voisinage a aussi une dimension sécuritaire évidente : il s’agit d’éviter les zones de tensions aux portes de l’UE. Outre le différentiel de développement, il faut prendre en compte les conflits régionaux, non-résolus ou latents.
La Commission propose des « plans d’action » différenciés par pays, dont la durée s’étale de 3 à 5 ans. Ils reflètent les valeurs de l’Union européenne : l’Etat de droit, les Droits de l’Homme, la bonne gouvernance, la promotion des relations de bon voisinage et les principes de l’économie de marché et du développement durable.