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La Transnistrie dans la Shoah roumaine et moldave

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Article de Gilles-Emmanuel Jacquet*

Ayant fait l’objet de recherches mais ayant joui – pour diverses raisons - d’une « publicité » moindre, l’Histoire de la Shoah en Roumanie, Moldavie et Ukraine a bénéficié ces dernières années d’un regain d’intérêt de la part des chercheurs ainsi que du public en général. Cette « redécouverte » a débuté en 2004 avec les recherches du Père Patrick Desbois portant sur la « Shoah par balles » en Ukraine. L’extermination des Juifs de Roumanie et des provinces roumaines a fait l’objet de nombreuses études depuis l’après-guerre tout en faisant, d’une certaine manière, figure d’oubliée. Roumanie, Moldavie et Ukraine partagent aussi un autre pan plus ou moins méconnu de cette histoire constitué par la Transnistrie et son rôle bien particulier dans l’anéantissement des populations juives locales.

Un territoire-ghetto

Au cours du mois du juin 1941, le gouvernement d’Ion Antonescu, allié de l’Allemagne nazie, décida de renforcer les mesures de ségrégation adoptées durant l’automne et l’hiver 1940 à l’encontre des Juifs de Roumanie. L’attaque de l’Union Soviétique, aux côtés des troupes de l’Axe, permit au régime d’Antonescu de reconquérir la Bucovine et la Bessarabie qui avaient été annexées par l’URSS suite à la conclusion du Pacte Molotov-Ribbentrop. Au début du mois de juillet 1941, le Conseil des Ministres et plus particulièrement son vice-président Mihai Antonescu décidèrent de procéder à l’expulsion forcée des populations juives de Bucovine et Bessarabie [1]. Cette mesure fut principalement exécutée par la gendarmerie et l’armée roumaines qui reçurent l’ordre de procéder à des rafles, d’inciter les populations rurales à collaborer à la traque des Juifs et de convoyer les populations juives au-delà du Dniestr, dans l’Ukraine occupée par les troupes allemandes [2].

Au cours de cette période, de nombreux massacres furent commis en Bucovine et en Bessarabie par la gendarmerie et les troupes roumaines de manière indépendante mais aussi au cours d’opérations conjointes avec l’Einsatzgruppe 10b à Cernauti, Chisinau, Tighina ainsi que dans la région de Hotin et Yampol [3]. Le plan d’expulsion et d’extermination des Juifs de Roumanie et des provinces roumaines fut planifié au plus haut niveau et organisé à différents échelons mais son application fit parfois place à une certaine improvisation voire désorganisation sujette à critique de la part des SS et plus particulièrement de l’Einsatzgruppe D [4]. Ainsi, du 25 juillet au 17 août 1941, 25,000 Juifs bessarabiens effectuèrent une marche forcée en direction du Dniestr afin d’y être parqués et exterminés mais l’opération ne se déroula pas selon le plan prévu : 16,500 survivants retournèrent en Roumanie et cette « déportation avortée accéléra la création par l’administration roumaine de camps de transit et de ghettos en Bessarabie et dans la Bucovine du Nord » [5].

A la fin du mois de juillet 1941, le ghetto de Chisinau fut constitué ainsi que d’autres ghettos et camps de transit à Balti (Rautel, Limbenii Noi, Rascani), Orhei, Secureni, Edineti, Soroca (Rublenita et Vertujeni), Alexandru cel Bun, Ismail, Lapusna, Cahul ou Tighina (Emental et Tighina) [6]. Au cours de l’automne 1941, l’ensemble des Juifs de Bessarabie et une grande partie des Juifs de Bucovine furent déportés en Transnistrie [7]. Etablie à la fin du mois d’août 1941 par les autorités roumaines, la province de Transnistrie s’étendait du Dniestr au Bug et était entourée par la Roumanie et la Bessarabie à l’ouest, le Gouvernement Général de Pologne au nord et le Reichskommissariat d’Ukraine à l’est. Cette province recouvrant l’actuel territoire de la république autoproclamée de Transnistrie et le sud-ouest de l’Ukraine (dont Odessa) devint une immense zone de résidence forcée, de travail forcé et d’extermination pour les Juifs de Roumanie, Bessarabie et Bucovine ainsi que pour les populations juives locales [8]. Des ghettos [9] et camps (de transit ou de concentration) furent constitués à Tiraspol, Odessa, Berezovka, Balta, Golta, Domanevka, Akmechetka, Bogdanovka, Yampol, Jmerinka, Murafa, Moghilev, Shargorod, Cariera de Piatra, Djurin, Ladijin, Tulcin, Bershad, Budi ou Vapnyarka [10]. Certains de ces camps étaient « des lieux improvisés » comme le camp de Bogdanovka qui reçut « des Juifs déplacés de force d’Odessa et du sud de la Transnistrie » [11] ou les camps de Cariera de Piatra et de Pechora conçus « pour alléger le surpeuplement et les pressions concernant le logement et la nourriture dans des grands ghettos comme Moghilev et Tulcin » [12]. Les mauvais traitements, exécutions, vols, famines et épidémies furent le lot quotidien des déportés qui, malgré l’interdiction de travailler et de sortir de leurs camps ou ghettos, tentaient de survivre en étant employés clandestinement dans des fermes (d’autres n’avaient pour seul choix que de mendier ou de voler) ou étaient même aidés par certains villageois [13]. L’avancée des troupes soviétiques poussa le gouvernement roumain à « modérer » sa politique génocidaire et mit finalement un terme à l’expérience transnistrienne en mars 1944.

Un « trou noir » dans l’historiographie ?

Comme le rapporte Raphael Vago, « Depuis des années, les rescapés de la Shoah en Roumanie, notamment ceux qui ont souffert et ont survécu après avoir perdu tant de leurs proches en Transnistrie déplorent le manque d’attention accordée à leur tragédie, le fait que celle-ci ne fasse pas l’objet de travaux, soit minimisée, voire absente des sites de commémoration, et soit parfois ignorée dans l’opinion publique, le monde universitaire et l’éducation » [14]. Vago ajoute que la Shoah en Roumanie fut « pendant plus de trente ans, l’un des secrets de polichinelle les mieux gardés, comme en témoigne l’historiographie occidentale » [15] qui fut tributaire de l’attitude des autorités communistes roumaines vis-à-vis de cette question. Jusqu’à l’accession au pouvoir des communistes en 1947-1948, les chercheurs occidentaux purent bénéficier d’une documentation constituée de témoignages, mémoires, rapports ou minutes des procès des criminels de guerre [16] ainsi que de publications comme le Livre noir (« Cartea Negra ») de Matatias Carp publié entre 1946 et 1947 [17]. Jusqu’à ce que les archives britanniques et allemandes deviennent plus accessibles au cours de « la deuxième moitié des années 1970 », peu de travaux occidentaux sur la question purent être écrits « faute de sources de première main » [18], à l’exception d’une étude d’Alexander Dallin sur Odessa parue en 1957 [19] ; de La Destruction des Juifs d’Europe de Raul Hilberg paru en 1961 ; d’Eichmann à Jérusalem d’Hannah Arendt publié en 1963, de La Solution Finale de Gerald Reitlinger (publié en 1953 et republié en 1971), de l’ouvrage de Nora Levin, The Holocaust (édité en 1968 et réédité en 1973) ainsi que de celui de Julius Fisher, Transnistria, the forgotten cemetery paru en 1969.

Les recherches occidentales menées sur le génocide des juifs en Roumanie et dans les provinces roumaines durent se contenter « d’études et de documents soigneusement sélectionnés provenant des pays du bloc communiste » : ainsi, « l’impact de la politique communiste sur la Shoah fut donc déterminant dans l’élaboration de l’historiographie occidentale » [20]. Ces recherches dépendaient « essentiellement des récits communistes » et finirent « progressivement par s’aligner sur eux » [21]. La question du génocide des Juifs de Roumanie fut peu à peu noyée dans un mythe officiel ainsi que reconstruit de la Seconde Guerre Mondiale et sous Nicolae Ceausescu cette réinvention de l’Histoire se fit encore plus forte. Ainsi, « l’historiographie roumaine évita d’aborder un sujet qui risquait de raviver le souvenir des atrocités perpétrées principalement par l’armée roumaine pendant la Seconde Guerre Mondiale » et des travaux menés sur cette question « auraient compromis l’image de la « vaillante » armée roumaine promue par le parti communiste après 1950, une armée combattant au côté des troupes soviétiques alliées et qui libéra du joug nazi non seulement la Roumanie, mais également la Hongrie et la Tchécoslovaquie » [22]. La seule année d’engagement de la Roumanie au côté des alliés donna lieu à un grand nombre de publications et ce mythe antifasciste présenta la Shoah « comme l’œuvre des Allemands » tout en menant à une « dissimulation totale du nombre de victimes » [23]. La déportation et l’extermination des Juifs de Roumanie devint une sorte de sujet tabou et le cas de la Transnistrie fut « évoqué seulement dans le contexte d’une région occupée par les forces roumaines » [24].

L’historiographie israélienne n’a abordé de son côté le génocide des Juifs roumains qu’à la fin des années 60 et au début des années 70, « lorsque Yad Vashem publia (en hébreu) deux volumes sur les communautés de Roumanie » et de manière générale « la Roumanie ne constitua pas une priorité pour Yad Vashem » [25]. Les recherches sur ce chapitre de la Shoah ne progressèrent qu’avec les travaux de Teodor Lavi ou de Jean Ancel mais ce sujet resta relativement ignoré des chercheurs occidentaux même après la publication par la presse israélienne de documents en hébreu et en roumain [26]. Jean Ancel édita douze volumes de documents et d’analyses qui devinrent une référence [27] mais l’intérêt porté à la Shoah roumaine resta faible à cause de la politique menée par les communistes roumains sur cette question ainsi que des barrières linguistiques existantes ou du peu de sources étant accessibles. La Shoah en Roumanie ainsi que dans les provinces roumaines et en Transnistrie fut mentionnée dans de nombreux ouvrages mais ne fit pas l’objet de nouvelles recherches avant les années 90 puis 2000 [28]. La chute des régimes communistes a permis aux chercheurs d’accéder plus librement aux archives et de ne plus dépendre uniquement de source sélectionnées ou biaisées.

La connaissance de la Shoah roumaine (et par extension moldave [29]) a progressé et si le rôle dévolu à la Transnistrie dans cette tragédie est désormais documenté, il n’en reste pas moins que la vie ainsi que le drame vécu par les communautés juives de Transnistrie et des régions ukrainiennes incorporées à cette entité restent – à l’exception peut-être d’Odessa - encore méconnus. La population de la République Autonome Socialiste Soviétique de Moldavie (qui sera incorporée à la Transnistrie d’Antonescu en 1941 et deviendra en 1991 l’actuelle république autoproclamée de Transnistrie) comptait une forte minorité juive représentant 8,5% de la population locale en 1926 (soit 48,564 personnes) puis 7,8% de la population locale en 1936 (soit 45,620 personnes) [30]. Cette communauté était notamment présente à Tiraspol où elle représentait 29,1% de la population (soit 6,398 personnes) en 1926 [31] ainsi que dans d’autres villes ou raions comme Ananiev, Ribnitsa, Ocna, Rascov, Camenca, Balta ou Dubossary. L’histoire de l’extermination des communautés juives locales n’a pas fait l’objet de recherches spécifiques ou du moins connues du public occidental et reste, d’une certaine manière, à écrire.

Une mémoire qui fait défaut

La mémoire de la Shoah en Transnistrie est intimement liée à l’expérience vécue par les Juifs de Roumanie ainsi que des provinces roumaines comme la Bessarabie ou la Bucovine [32] et aux récits provenant des survivants, de leurs proches, de témoins, voire des génocidaires eux-mêmes. Les historiens jouent un rôle dans ce processus mémoriel par le biais de leurs recherches ainsi que des témoignages qu’ils mettent à jour. Dans le cas de la Shoah en Transnistrie, la mémoire de cette tragédie « méconnue » ou peu popularisée s’est maintenue par le biais de quelques survivants, proches de survivants et chercheurs. Certains d’entre eux ont mis en place en 2002 un forum internet intitulé « Czernowitz-L » et regroupant « près de 400 membres, des Juifs originaires de Bucovine » [33]. Une soixantaine de ses membres décidèrent de se rencontrer à Tchernivtsi du 18 au 25 mai 2006 et une partie du groupe se rendit à Shargorod, Bershad, Budi ainsi que Moghilev où un musée entretient la mémoire des Juifs qui y vécurent dans un ghetto [34]. Une partie des survivants fut rapatriée de ces localités après la guerre à destination de la Roumanie puis de la Palestine (dont une partie allait devenir Israël) [35] et bien que des communautés juives aient continué à vivre dans ces villes ou villages, la mémoire de la tragédie qui y prit place ne s’exprima que discrètement. A Shargorod ou Bershad les maisons de l’ancien ghetto juif sont pour la plupart en ruine et il fallut attendre 2002 pour qu’un nouveau mémorial soit érigé à Bershad sur l’emplacement d’une fosse commune [36].

Hormis l’existence du forum « Czernowitz-L », ce voyage et l’ensemble des recherches menées depuis l’après-guerre sur la question du génocide des Juifs de Roumanie et des provinces roumaines, la mémoire de cette tragédie reste ignorée ou fait du moins l’objet de peu d’attention ou d’intérêt. « Train de vie », le film de Radu Mihaileanu sorti en 1998 est par exemple le seul film de fiction à traiter – sur un ton comique - de la Shoah roumaine alors que la Shoah ukrainienne a fait l’objet de films comme « Tout est illuminé » de Liev Schreiber – sorti en 2005 –, de documentaires comme celui de Romain Icard (« Shoah par balles – L’histoire oubliée »), de Michael Prazan (« Einsatzgruppen – Les commandos de la mort ») et a même été abordée dans le second épisode de la célèbre série de la fin des années 70, « Holocauste ». En comparaison, la mémoire de l’extermination des Juifs déportés en Transnistrie et des Juifs de Transnistrie se perpétue d’une manière extrêmement plus limitée, principalement à travers les recherches de certains historiens et les témoignages des derniers survivants. La Transnistrie en tant que réalité particulière ou élément spécifique de la Shoah est très rarement mentionnée et n’a fait l’objet d’aucune grande commémoration publique. Dans l’actuelle république autoproclamée de Transnistrie l’extermination des Juifs originaires de Roumanie ou des régions ukrainiennes incorporées à la Transnistrie d’Antonescu n’est pas passée sous silence mais ne fait pas pour autant l’objet de recherches poussées. Ce drame a parfois été récupéré par la propagande transnistrienne afin de prouver une supposée brutalité intrinsèque et historique du voisin moldave suspecté d’entretenir la nostalgie de la Grande Roumanie.

Cette tragédie a une dimension mémorielle transnationale dans la mesure où la Transnistrie renvoie à l’histoire de la Shoah roumaine ainsi qu’ukrainienne. La connaissance du processus d’extermination des Juifs de Roumanie et d’Ukraine a fait l’objet d’une plus grande « publicité » ces dernières années et les recherches ont progressé en Roumanie et Ukraine. La République Moldave de Transnistrie reste d’une certaine manière le dernier point d’interrogation réel dans ce domaine : très peu (pour ne pas dire aucune) de recherches y ont été menées, la mémoire de la Shoah y reste somme toute conformiste, les possibles survivants ou témoins locaux vieillissent inexorablement et aucune source iconographique n’existe [37].

* Enseigne à la Geneva School of Diplomacy and International Relations

[1] Radu Ioanid, « La Bessarabie et la Bucovine, juillet-novembre 1941 », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.177

[2] Ibid., p.178

[3] Ibid.

[4] Ibid., p.179. Hannah Arendt a aussi évoqué le caractère « désorganisé », brutal et parfois spontané des premières phases de la Shoah roumaine qui a pu même à certaines occasions choquer certains officiers allemands. Voir Hannah Arendt, Eichmann à Jérusalem, Gallimard / Folio Histoire, Paris, 1997.

[5] Radu Ioanid, « La Bessarabie et la Bucovine, juillet-novembre 1941 », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, pp.179-180

[6] Ibid., pp184-189

[7] Entre 123,000 et 150,000 Juifs de Bessarabie et Bucovine furent déportés en Transnistrie ; entre 125,000 et 145,000 y parvinrent en vie d’après Radu Ioanid. En y ajoutant les Juifs originaires du Royaume de Roumanie, cet effectif total atteindrait 154,000 à 170,000 personnes. Ibid., pp190-201 et Diana Dumitru, « L’attitude de la population non-juive de Bessarabie et de Transnistrie envers les Juifs pendant la Shoah », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.414

[8] D’après le recensement effectué par l’administration soviétique en 1939, 311,000 Juifs vivaient en Transnistrie. Voir Dalia Ofer, « Les ghettos de Transnistrie et les ghettos d’Europe Orientale occupée par l’Allemagne : étude comparative », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.378

[9] Sur ce sujet voir Dalia Ofer, « Les ghettos de Transnistrie et les ghettos d’Europe Orientale occupée par l’Allemagne : étude comparative », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, pp375-410

[10] Sur le camp de Vapnyarka, voir Marianne Hirsch et Leo Spitzer, « Solidarité et souffrance. Le camp de Vapniarka parmi les camps de Transnistrie », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, pp343-368

[11]. Bogdanovka était « le plus grand de concentration roumain en Transnistrie » et dans cet ancien sovkhoz furent détenus puis exterminés 48,000 Juifs d’Odessa ainsi que 7,000 Juifs de Bessarabie. Ibid., p.348

[12] Ibid., p.348

[13] Voir Diana Dumitru, « L’attitude de la population non-juive de Bessarabie et de Transnistrie envers les Juifs pendant la Shoah », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, pp411-443

[14] Raphael Vago, « Le trou noir de l’historiographie de la Shoah : la Shoah en Transnistrie et l’historiographie occidentale », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.461

[15] Ibid., p.462

[16] Voir sur cette question Petru Weber, « La justice dans la Roumanie d’après-guerre : les procès des criminels de Transnistrie », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, pp447-460

[17] Raphael Vago, « Le trou noir de l’historiographie de la Shoah : la Shoah en Transnistrie et l’historiographie occidentale », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.462

[18] Ibid.

[19] Alexander Dallin, « Odessa, 1941-1944 : A Case Study of Soviet Territory Under Foreign Rule”, Rand Corporation Memorandum n°1875, Santa Monica, 1957

[20] Raphael Vago, « Le trou noir de l’historiographie de la Shoah : la Shoah en Transnistrie et l’historiographie occidentale », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.463

[21] Ibid.

[22] Petru Weber, « La justice dans la Roumanie d’après-guerre : les procès des criminels de Transnistrie », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.447

[23] Raphael Vago, « Le trou noir de l’historiographie de la Shoah : la Shoah en Transnistrie et l’historiographie occidentale », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.463

[24] Voir Yosef Govrin, « Transnistria and the Holocaust in Romanian Historiography », Jews in Eastern Europe, n°3 (43), hiver 2000, p.39 in Raphael Vago, « Le trou noir de l’historiographie de la Shoah : la Shoah en Transnistrie et l’historiographie occidentale », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.464

[25] Raphael Vago, « Le trou noir de l’historiographie de la Shoah : la Shoah en Transnistrie et l’historiographie occidentale », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.464

[26] Ibid., p.465

[27] Voir Jean Ancel, Documents concerning the fate of Romanian Jewry during the Holocaust, New York, 1986

[28] Voir notamment Jean Ancel, Documents concerning the fate of Romanian Jewry during the Holocaust, New York, 1986 ; Avigdor Shahan, Burning Ice. The Ghettos of Transnistria, East European Monographs, Columbia University Press, 1996 ; Igor Niculcea, L’Occupation roumaine de la Transnistrie (en ukrainien), Notes de la Faculté d’Histoire, Odessa, 1997 ; Radu Ioanid, Holocaust in Romania : The Destruction of Jews and Gypsies under the Antonescu Regime, 1940-1944, Chicago, Ivan R Dee, 2000 (edition Française : La Roumanie et la Shoah : destruction et survie des Juifs et des Tsiganes sous le régime Antonescu, 1940-1944, Paris, Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2002) ; l’édition et la traduction française de l’ouvrage de Matatias Carp par Alexandra Laignel-Lavastine (Le Livre noir de la destruction des Juifs de Roumaine, 1940-1944, Paris, Denoël, 2009 et plus récemment L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011

[29] Voir notamment Igor Casu, « L’historiographie et la question de l’Holocauste : le cas de la République de Moldavie » (en roumain), Contrafort n°11-12, novembre-décembre 2006

[30] http://en.wikipedia.org/wiki/Moldavian_Autonomous_Soviet_Socialist_Republic

[31] http://en.wikipedia.org/wiki/Tiraspol

[32] Voir notamment Marianne Hirsch et Leo Spitzer, Ghosts of Home. The Afterlife of Czernowitz in Jewish Memory, Berkeley, University of California Press, 2010

[33] Florence Heymann, « Tourisme des mémoires blessées. Traces de Transnistrie », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.319. Le forum de Czernowitz-L est accessible à http://czernowitz.ehpes.com/

[34] Ibid., p.330

[35] Ibid.

[36] Ibid., pp334-337

[37] Voir Anca Ciuciu, « Les images du pogrom de Bucarest (21-23 janvier 1941) », L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, Revue d’histoire de la Shoah - Centre de documentation juive contemporaine, n°194, janvier-juin 2011, p.100

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