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Nicolas Dirand met la Moldavie sur la carte des vins

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Nicolas Dirand

Ses six hectares du domaine Greiner, à Mittelwihr (Haut-Rhin), permettent à Nicolas Dirand de produire du blanc. Mais il se verrait bien ne produire plus que du rouge, depuis les 25 hectares de son domaine des Terres Noires, à Olanesti, en Moldavie. Merlot, pinot noir, Rara neagra (un cépage local)…

Ce sont les premiers vins en biodynamie, et les plus haut de gamme de Moldavie (8 à 15 € la bouteille), vendus pour moitié à l’export, notamment en Allemagne. « Grâce à l’altitude et à un terroir exceptionnel, ils ont une richesse aromatique, du corps, et un potentiel de vieillissement très long, décrit Nicolas Dirand. Je préfère être précurseur là-bas qu’ailleurs. »

Désireux d’investir à l’étranger, l’Alsacien a préféré en 2001 la Moldavie à la Hongrie. Le pays était pourtant instable, coincé entre la Roumanie et l’influente Russie, qui soutenait la lutte des indépendantistes de Transnistrie. Mais le vigneron apprécie le droit local d’influence latine, calqué sur le code napoléonien, et selon lui favorable aux affaires. Et il adore la convivialité et la simplicité des Moldaves — « la vie n’est pas facile, mais grâce à leur tempérament slave et latin, ils savent en profiter. »

Lors d’un de ses nombreux séjours là-bas, Nicolas Dirand a d’ailleurs rencontré son épouse, actuellement professeur d’allemand à Neuf-Brisach. « Mon objectif est de m’expatrier là-bas à terme, ce serait plus réaliste économiquement : chez nous, on travaille plus à faire de la paperasse et à payer des impôts, et cela devient de plus en plus difficile pour la petite viticulture face aux gros négociants. »

Article repris sur http://www.lalsace.fr/fr/region/mulhousepratique/article/2938732,208/Nicolas-Dirand-met-la-Moldavie-sur-la-carte-des-vins.html

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